L'Ordre des Chevaliers Divins
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L'Ordre des Chevaliers Divins

L'Ordre des Chevaliers Divins regroupe nombre de soldats plus ou moins expérimentés mais se battant pour une cause juste, Dieu.
 
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 L'après Vallon aux Vergers

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MessageSujet: L'après Vallon aux Vergers   L'après Vallon aux Vergers Icon_minitimeJeu 23 Déc - 21:41

« Karl ! »
Le cri sortit de sa rêverie le grand barbu. Cela faisait une journée que l’Alsacien parcourait le camp à la recherche d’Athanasios. Ce dernier n’était pas au terrain d’entraînement, n’était pas à l’écurie, ni à la cantine. Karl avait demandé à tout les membres de la Compagnie du Vent s’ils avaient vu leur capitaine. Personne n’en avait vu la moindre trace et tout le monde commençait à s’inquiéter. Ce dernier était vivant, du moins le soir de la bataille. Mais depuis…
Le second de la Compagnie du Vent, Darios, avançait a grand pas vers lui. L’homme était un vétéran et ses cheveux grisonnaient sur ses tempes.
« Je suis heureux de te voir. J’ai trouvé le capitaine. »
Karl sourit. Les deux hommes s’entendaient bien et se respectaient.
« Beau travail ! Où est il allé se cacher ? Impossible de mettre la main dessus, comme tu le sais.
-Ca…J’avais laissé tomber personnellement. C’Ets en allant au bord de la rivière que je l’ai trouvé… »
Darios se tut. Karl devina que quelque chose posait problème. Ils continuèrent leurs chemin en silence.

Au bord de la rivière, Une silhouette était assise, non loin du pont et en face du charnier de la bataille du Verger.
Le meilleur endroit pour déprimer.
« Je crains de deviner ce qu’il se passe…. »
Darios secoua la tête, croyant que ces paroles lui étaient destiné.
Karl s’assit près de la forme sombre et récupéra la bouteille en terre posé près de cette dernière. Elle s’avéra complètement vide.
« Tu sais, il ne faut pas boire toute la bouteille quand on déprime. Ca en laisse pas pour le copain qui vient te remonter le moral »
Athanasios regardait toujours vitreuse ment quelque part, là où seul une personne assise depuis une journée dans le froid au bord d’une rivière et d’un charnier pouvait aller.
Karl se demanda si le byzantin n’avait pas tout simplement geler sur place. Il envoya la bouteille a Darios qui repartit avec, comprenant le besoin de solitude des deux compères. L’Alsacien se dit qu’avec un peu de chance, ce dernier en ramènerait une pleine.
« Bon qu’est ce qu’il y a ? Je vais être franc avec toi, l’ami, il fait froid et rester au bord d’une rivière ne me dit rien qui vaille »
Athanasios soupira et secoua légèrement la tête. A moins que ce ne soit le vent qui ait fait bouger les cheveux du byzantin. Karl s’inquiétait vraiment maintenant. C’était la première fois qu’il voyait Athanasios dans cette état. Il décida de regarder aussi vitreuse ment quelque part. Ils finirait peut être par se croiser la bas et pouvoir parler.
Ses pensée dérivèrent. Il repensa a une jeune rousse qu’il avait rencontré dans une auberge. Elle était magnifique. Des yeux verts et marrons, et un sourire…
« A quoi ça sert tout ça ? »
Il fallut une seconde a Karl pour comprendre qu’Athanasios ne parlait pas de la rousse.
« Tout ça quoi ? »
« Tout ça ! Tout ces morts, ce charnier… Pourquoi les hommes s’infligent t’ils cela ?
-J’aimerais bien le savoir moi-même…
-Pourquoi laisse t’on faire ça ? continua le byzantin sans tenir compte de Karl. Pourquoi Dieu ne fait rien ? Je me bat pour lui Karl. Nous nous battons tous pour lui et que sa grandeur et sa bonté eclaire le monde ! »
Euh…
« Chut, fit Karl »
« Comment peut il laisser faire ça ? Je suis fatigué de tout cela ! J’ai vu trop des miens mourir ! Et grâce aux armes de mercenaires qui ne croient qu’en l’argent ! Ils ne se battent pas pour faire régner l’empire de Dieu ni la paix dans le monde mais…pour leurs propres profits ! »
Athanasios tournait carrément au zélote prophétique. Il devait avoir bu plus qu’une bouteille.
« Plus je me bats et plus je rencontre de gens comme eux ! Je suis fatigué Karl ! Je veux revoir Byzance. Je veux laisser tomber et rentrer chez moi… »
Athanasios s’affala par terre. Karl n’avait même pas remarquer que son compagnon s’était lever.
Ce qu’Athan avait dit était inquiétant. Si le Byzantin quittait la Compagnie du Vent, l’Ordre verrait une partie sacrement efficace de sa cavalerie légère disparaître avec. Et Karl perdrait son ami le plus proche dans les rang des Chevaliers Divin. Il envisagea de repartir sur les routes. Non il ne pouvait pas laisser les chevaliers maintenant. Pas dans le pétrin dans lequel ils étaient fourrés.
Karl inspira pour répondre a Athanasios que la plupart des hommes pensait déjà a eux et ensuite aux autres et encore après a la volonté divine mais ce dernier ronflait déjà joyeusement.
« Ah ces Grecs. Tiennent pas l’alcool… »
Tu ne trouve pas qu’il a fait notre portrait tout à l’heure ?
« Chut, vaut mieux pas y penser. Il ne dors peut être pas aussi profondément que l’on croit. Tiens mais n’est ce pas ce bon vieux Darios, avec un bonne bouteille venu m’aider a traîner ce flamboyant capitaine par les pieds jusqu'à sa tente ? »
C’était bien Darios, mais sans bouteille.
On se rattrapera plus tard.
En attendant, ils attrapèrent Athanasios et le traînèrent jusqu'à a sa tente où ils le placèrent sur sa couche.

Karl et Darios sortirent dehors. Karl dénicha une bouteille dans un recoin et en bu une grande gorgée. L’alcool lui réchauffa les boyaux et chassa l’air frais de la nuit. La lune eclairait le campement et les derniers noctambules assis près des feux de camp.
« Il va falloir faire quelque chose pour le capitaine. »
Darios ne parlait pas trop fort. Sans doute pour éviter d’inquiéter les membres de la Compagnie du Vent.
Pas comme s’il en traînait encore beaucoup…
La bataille avait prélevé un lourd tribut dans les rangs de la Compagnie. Il allait falloir réengager. La Tempête avait aussi chèrement payé. La plupart des soldats était reparti combattre dans leurs compagnies d’origine et l’avait payé cher.
« On pourrait partir dans les parages en patrouilles et en profiter pour regonfler les rangs de la compagnie. Du vent comme de la Tempête. »
Si Karl pouvait faire de sa compagnie une composante plus importante de la cavalerie légère de l’Ordre, il pourrait peut être sortir de la masse et se dégotter, outre une solde plus importante, une plus grande liberté de mouvement.
Darios le regarda tandis que Karl avalait une autre gorgée. Karl ne dit rien.
Ca cogite dur a mon avis.
Karl sourit.
« Et puis ça fera du bien a Athanasios je pense. Rien de tel que le grand air pour remettre d’aplomb…
-Mouais. Départ demain a l’aube. Si tout se passe bien. Prépare tout le monde, s’il y en a en retard, c’est tant pis pour eux. »
Il jeta un coup d’œil éloquent a la bouteille que tenait l’Alsacien.
KArl éclata de rire.
« Ne t’en fais pas ! Je fais passer le message et tout le monde sera a l’heure ! Occupe toi bien du capitaine. Je ne sais pas combien il a bu au final mais il va être du humeur joyeuse demain je sens. Bonne nuit ! »
Karl partit en sifflotant une vielle chanson concernant une rousse pucelle et une feuille d’oseille. Il s’arrêtait pour prévenir les hommes près des feux de camp que demain, la compagnie repartait en patrouille ! Et échangeait deux trois refrains de la chanson. Ou au besoin en inventait. De même pour les bouteilles qui apparaissait mystérieusement au passage du grand barbu. Il se sentait étrangement heureux.
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MessageSujet: Re: L'après Vallon aux Vergers   L'après Vallon aux Vergers Icon_minitimeMer 26 Jan - 0:20

Le réveil avait été douloureux. Tout le monde était présent, même certain dont l’état aurait du les obliger a rester convalescent mais qui avait tenu a prouver a leur capitaine qu’ils étaient avec lui. Darios n’avait rien dit contre et Karl ne s’estimait pas assez important pour contredire ce dernier.
Athanasios quand a lui, avait soupirer, secoué la tête et enfourcher son cheval. Il avait une gueule de bois a tout casser et déprimer profondément. Il s’interrogeait encore sur l’utilité de se battre et regarder avec une drôle de lueur les maigres champs qui défilaient parfois au bord des routes.
Karl avait lui aussi une légère gueule de bois bien que moins prononcé que celle du Byzantin. De plus il manquait de sommeil et d’exercice. Les festivités de la victoire avait été très importante et était encore trop proche. Cette état touchait a peu près toute la compagnie. Et la tranquillité de la campagne environnante ne poussait personne a se réveiller plus que ça.
Seul Darios était réveillé et parler pour ainsi dire sans s’arrêter. Il parlait de tout et de rien. Surtout de Rien. Le bon côté de l’air pur, l’importance de recruter le rapatriement possible de  tout les membres de la compagnie en pèlerinage en Grèce… Il assommait tout le monde et le savait. Sa manière de punir la compagnie de ses excès. Karl songeait vaguement a bailloner le Grec quand deux éclaireurs arrivèrent au galop. 
« Des brigands. Ou des Toulousains. Plus loin sur la route, quand elle tourne pour longer une prairie. Ils sont dans la foret juste derrière celle ci. »
Athanasios leva la tête et sembla émerger de sa torpeur. Impossible de savoir comment il avait pu résister jusque là au discours de Darios.
« Karl, amène la Tempête sur la route et oblige les a sortir du couvert des arbres. LA Compagnie les contournera et les frappera dans le dos. Ça fera les dents aux nouvelles recrues »
Sur ce il talonna sa monture et piqua en avant. Darios, tout sourire, donna des ordres a tout azimut et bientôt la compagnie avait disparu dans la foret, ne laissant que la Tempete sur la route.
Karl comptempla ses hommes. Une dizaine d’hommes en armure de cuir et a l’air pas franchement jovial.
Assez impressionnant, pas a dire.
« Sur qu’ils ont la classe. Pas assez nombreux peut être. »
La bataille avait couté la vie a la moitié de la Tempête.
Un géant blond s’approcha de Karl.
« Qu’est ce qu’on fait chef ? »
Karl jeta un regard a celui qui ne pouvait qu’être un cousin du Danois Skapty.
« Mon cher Ellac, on y va au culot voyons. Et ça marchera, garantie ! »
Éclatant de rire, il avança sur la route et vers la futur escarmouche.
 
 
La route quittait la foret simplement parcqu’une prairie s’ouvrait au beau milieu des bois. Elle traversait la clairière a environ 20 mètres de la lisière du bois, laissant la place a des chevaux pour charger.
« Un beau coin pour une embuscade. Si Il n’y avait pas la guerre elle devrait être assez fréquenté pour vivre du brigandage sans terrorisé tout les marchands. »
Tu n’es qu’un brigand. Quoique tu en dise tu reste un brigand et un détrousseur de grand chemin. Mais le pire, c’est que t’es doué.
« Merci. Allez, en colonne par deux, préparer vous a charger sur la gauche. A mon ordre seulement »
Ellac hocha la tête et fit passer le message.
Il me plait ce gars. Parle pas pour ne rien dire, efficace, effrayant, du genre a vendre sa sœur rien que pour avoir une raison de se venger du marchand ensuite…
« Le même genre que toi quoi »
Comique.
 
La Tempête avança jusqu'au milieu de la route. Arrivé la, elle s’arrêta. Des cavalier emergaient de la foret  exactement comme prévu. Karl tourna son cheval vers les arrivants.
« Que diable font trente cavaliers comme vous au milieu de ce bois ? On a bien besoin de vous chez l’ordre ! Vous m’avez l’air bien équipé et bien armé. Rejoignez nous ! Du pain du vin, de l’aventure et des contrés étrangère ! Engagez vous ! »
Les cavaliers chargèrent.
« Con comme des manches. De vrais soldats. »
Tu es un soldat.
« C’est bien ce que je dis. C’est pour ça qu’on charge. »
Il enfila son heaume.
« Pour la Tempête ! Sang et foudre ! Chargez ! »
La Tempête chargea a trois contre un.
[i}Si Athan est pas la, on est mort…[/i]
« Ouais mais Athan sera là. Enfin, en principe. »
Les trente cavaliers arrivèrent au contact. Une volée de flèche arriva dans leurs dos, décimant leur rang et en jetant la moitié a terre. La Tempête hacha menu les survivants. Certain tentèrent de s’enfuir te furent abattu purement et simplement avant d’avoir fait dix mètres. La Compagnie veillait.
Karl mit pied a terre au moment ou Athanasios et Darios arrivait.
« C’était pas des professionnels. Ils ne savaient pas se battre ni monter a cheval quasiment. A mon avis des suiveurs ou des parasites qu’on a envoyé terrorisé la campagne derrière les lignes. »
Athanasios hocha la tête et regarda les trente corps étendu a terre. Les vétérans de la tempête n’avait eu aucun souci a exterminé l’ennemi.
« Prenez ce que vous pouvez d’utile, des vivres ou du matériel, on ne sait jamais ce qui peut nous arriver. Et prenez les chevaux, on a toujours besoin de rechange… »
Tout le monde frissonna. Sa voix en disait long sur sa motivation a la vie. Il tournait vraiment au corbeau de mauvais présage.
Trouve lui une fille. Il en a peut être besoin…
« Il serait capable de la faire déprimer avec… Allez les gars on prend les trucs utiles et on s’en va. On a de la route jusqu’au prochain village ! »
Les hommes s’appliquèrent avec une sorte de mauvaise grâce. L’Ordre n’avait pas pour habitude de dépouiller les mort. Du moins pas dans la Compagnie du Vent. Encore un signe de l’état d’Athanasios.
 
Ils repartirent sur la route, un peu plus réveillé qu’avant la bataille. Le soleil était haut dans le ciel. Darios sortit une carte.
« Normalement, il y a un village pas trop loin. On doit pouvoir s’y reposer un peu et trouver peut être de nouvelles recrues. »
Athanasios ne répondit pas mais hocha la tête.
La carte ne mentait pas. Enfin pas trop. Il fallut une heure de plus que prévu pour atteindre le village. Il ne possédait pas de palissade a part entière mais un réseau de muret en pierre d’environ un mètre cinquante l’encerclait. Suffisant pour briser toute charge et d’empêcher un ennemi trop lourdement équipé de passer facilement. Et les hommes des environs, essentiellement des bucherons et des chasseurs,n’hésiterait pas a trouer a l’arc ou fendre un deux autre chose qu’un tronc ou un lapin. Surtout qu’en le lapin en question était en déséquilibre sur un muret et décidé a aller bruler des femmes et violer des maisons. Ils faillirent se retrouver embroché également, si la bannière hissé a la dernière minute n’avait pas convaincu les habitants des bonnes intentions de la Compagnie. Une fois a l’intérieur, les blessés purent recevoir des soins adéquat a leurs condition. Même si le sol était tellement gadouilleux que tous faillirent périrent enseveli sous la boue. Les chevaux n’en ressortiraient pas vivant. Un petit homme tout en muscle et portant une hache aussi haute que lui s’approcha de Karl, d’Athan et de Darios. Karl le surplombait d’une tête. Il cracha par terre.
« Bienvenue ici. Cpas bien grand mais vous pouvez vous installez où vous pouvez. »
Il cracha par terre.
« On a bien failli vous dégommer talheure. Mais faut nous excuser, y’a pas offense, on a vu pas mal de gens bizarres dans les parages dernierement. Des mecs du Nord. Et puis des mecs furtifs, du genre de ceux qu’on aime pas, nous autre bucherons. Cape verte ou noir, pas un bruit, passe juste derrière juste pour vous dire qu’il est là et que si tu fais semblant de bouger, il te plante. »
Il cracha par terre.
« M’enfin vous voyez le truc quoi. Dites, il va bien votre copain ? »
Il cracha par terre.
Athanasios regardait le village avec une drôle d lueur dans les yeux. Se pouvait il que le village… Il devait vraiment être mal en point pour sentir de l’attirance envers ce lieu. Des battisses en bois et torchis, un sol boueux…
Celui qui devait être le chef du village cracha a nouveau. Il devait être pour moitié responsable de la boue du sol.
« Vous inquiétez pas pour lui. Merci pour les informations. On ne reste pas plus de deux heures. Le prochain village est loin ? demanda Karl »
Le chef du village hésita.
Crachera, crachera pas ?
Karl sourit.
« En partant dans deux heures vous devez pouvoir l’avoir une heure ou deux avant la nuit. C’est plus gros qu’ici et ça a une vrai palissade. »
Il cracha. Deux fois. Sans doute pour tenir sa moyenne.
« Bon, si vous avez plus besoin de moi, jvais retournez vaquer. Si vous avez besoin de quelques choses, demandez. »
Et il s’éloigna en crachant sur toute surface de sol pas assez humide a son gout.
« Je vais finir par croire que la compagnie attire tout les barges de la région. »
Darios le foudroya du regard. Athan ne bougea pas plus, si ce n’est pour faire le tour des maisons et finir par se placer face aux blessé qui attendait leurs tour. LE médecin changeait les pansements, vérifiait les fractures et s’assurait que tout le monde avait sa dose de breuvage infâme.
« Le meilleur endroit pour déprimer. Bon, allons casser la graine. »
 
 
 
La compagnie repartit presque a l’heure. La progression continua tranquillement. Cinq recrues avait rejoint les rangs, et le messages circulait que la Compagnie recrutait. 
L’après midi s’écoula tranquillement. Le soleil commença a descendre. Les ombres arrivèrent. Les éclaireurs faisaient leurs rapports en permanence. Et pourtant. Des silhouettes se faufilaient dans les bois. Progressaient aussi vite que la compagnie. Les capes sombres ne se voyaient quasiment pas dans les bois. Les chevaux étaient nerveux. Une noirceur étrange pesait sur les environs. Le bruit d’arme que l’on sort des fourreaux et d’arc que l’on bande fut l’élément déclencheur. La Compagnie sortit toute ses armes pour se retrouver face a des rangée d’arc. Elle était encerclé.
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MessageSujet: Re: L'après Vallon aux Vergers   L'après Vallon aux Vergers Icon_minitimeVen 29 Juil - 19:50

Tout le monde était immobile, les armes au clair. Plus un son dans la foret, seul le cliquetis des harnachements sur les chevaux tendus. Si une seule monture bougeait de trop, c’était la fin. Karl se demandait ce qu’attendaient les ombres, formes encapuchonnées a la lisière du sentier, arc tendu. Pas un ne bougeait.
Pour un peu qu’un seul fatigue et que la flèche parte… ça va être une hécatombe.
Arriva alors ce que personne n’attendait, ce qui était peut être la seule chose pouvant éviter le massacre. Un grand rire, de joie pure et de fierté, fier de son coup monté, résonna sous les bois.
« On peut dire ce qu’on veut sur tes Grecques et leurs amours pour les chevaux, vous les avez bien accrochées ! Pas un n’a bougé ! Et rapide, réactif et tout. Ça regarde la mort dans les yeux et ça souris ! Oui monsieur ! Hahahahaha »
Harper sortit des arbres, rabattant sa capuche et dévoilant son sourire gigantesque.
« Capitaine… que… Nous vous prenions pour des Ombres !
-Mais c’était le but ! Quoi de mieux qu’une véritable traque pour former les pisteurs ? Et préparer tes recrues a subir le baptême du feu ! »
Karl soupira, relâchant la tension.
Et apres on ose dire que tu as un sens de l’humour tordu…
Karl sourit et observa les environs. Les pisteurs se rapprochaient des hommes de la Tempête et du Vent et tout le monde se saluait gaiement.
« -Harper a du passer dans tout les villages des environs et leurs promettre monts et merveilles pour en enrôler autant… »
Tiens, regarde, certaines capes sont plus sombre que d’autre… Tu crois que ça mue, un pisteur ?
Sans prendre la peine de répondre, Karl se rapprocha des deux capitaines qui bavardait gaiement.
« Pas beaucoup recruté, mais bon, on fait avec. Il y a un village pas loin, vous y alliez aussi ?
-Évidement, repondit Ahan. Et on y serait arriver avant la nuit sans cette mascarade ! »
Athanasios faisait semblant d’être révolte devant tout ce temps perdu et la conduite irresponsable du capitaine.
Pas beaucoup recruté ? Et béh…
Un cri déchirant déchira la nuit déjà pas mal déchirée de toutes ces tensions.  Un pisteur, resté en arrière, s’écroulait a terre, la gorge ouverte et ruisselant de sang, tandis que des dizaines de cape noir sortaient des griffes, des armes ou visaient a l’arc.
« DES OMBRES ! POUR l’ORDRE ! » Les pisteurs et la Compagnie s’élancèrent sur les pentes du chemin pour tenter d’atteindre les archers. Les ombres décochèrent leurs flèches, abattant hommes et chevaux. Les griffes brillaient avant de retomber en un mortel arc de cercle. Les Ombres se confondaient avec les pisteurs, et tout ce beau monde se faisaient étriper par  les cavaliers.
Karl hachait dans le tas, croisant les doigts pour qu’une flèche ne l’atteigne pas. Tout les chevaux se marchaient dessus, et l’étroit chemin devenait un cimetière.
« Tempete avec moi ! »
Karl s’élança, bousculant tout le monde et s’élançant vers la foret.  Cinq hommes l’avait suivi.
Toujours mieux que rien.
« Pour la Tempete ! »
Les cavaliers s’élancèrent sur les archers, qui se firent proprement massacrer. Mais les suivants abandonnèrent leurs arcs et sortirent leurs griffes. Le cheval de Karl se fit égorger, et lui même aurait subi le même sort si le grand bouclier de l’Alsacien ne l’avait protégé pendant sa chute. Sonné, a moitié écrasé par son cheval, il n’eut que le temps de se protéger avec son bouclier avant qu’une griffe ne racle le cuir et le bois. Il frappa d’un grand coup d’estoc. Son épée rentra dans quelque chose de mou qui poussa un gargouillement. Le poids qui se rajouta lui fit comprendre qu’il l’avait eu. Profitant de ce répit, il se dégagea et se releva. Un cri le fit se retourner. Une forme noire le chargeait. Se baissant, il plaça son bouclier au dessus de sa tête et frappa d’estoc. Le cri fut stoppé net et ils partirent a la renverse. Il sentit sa cotte de maille craquée. Donnant un dernier coup dans le corps de l’ombre, il se releva. Il retira son casque, qui l’empêchait de voir sur les côté et en profita pour observer. Son action avait permit a l’ordre de sortir du chemin et de s’étaler un peu plus, de former une ligne de bataille un peu plus complète. Lentement, l’ordre reprenait l’avantage, repoussant dans entre les arbres leurs adversaires. Karl repartit le long de la foret. Les arbres cachaient le peu de soleil encore présent et les ténèbres pouvaient cachées toute sorte de créature.
Voyant qu’un groupe d’ombre attaquaient les pisteurs, armées de leurs seul arcs, Karl s’élança vers eux. Frappant d’un grand coup de taille dans la tête d’une ombre, celle ci se retourna et frappa vers le visage. Le choc assomma a moitié Karl. Il n’eut pas le temps de récupérer ses esprits, une autre ombre le frappa. Sortant son marteau, il se plaça sur la défensive.
« Former une ligne ! »
Il fallait un peu de cohésion où ils allaient tous y passer. Se plaçant a coté d’un pisteur, il frappa une ombre un peu trop téméraire. Elle s’écroula. Une autre prit sa place et s’efforça de réduire son bouclier en charpie. Une autre tenta de le contourner. Changeant de stratégie, il fonça dans l’ombre en face de lui et profita de son déséquilibre pour lui fracasser le crane. Il se retourna pour arrêter la deuxième ombre mais celle ci avait déjà égorger le pisteur. Ce dernier tomba a genoux, les yeux ruisselant de larmes. L’ombre lui lacera le visage de ses griffes avec un plaisir certain. L’Alsacien en profita pour frapper de toute ses forces. Une bouillie atroce gicla de la capuche. La silhouette s’effondra. Karl reparti a l’attaque. Le nombre des Ombres diminuait et les flèches de la Compagnie volaient de plus en plus. Les formes encapuchonnées s’effondraient comme des mouches. Certaines disparurent dans les bois. D’autres se jetterent avec l’énergie du désespoir dans la bataille, tentant de tuer un homme de plus. Ils se firent hacher menue.
 
Le sol était couvert de corps, d’armes, de chevaux, de membres et de tout ce qu’un champs de bataille pouvait contenir. Athanasios était couvert de sang, de même que le capitaine Harper mais ils semblaient aller bien. Le reste des compagnies par contre… Le début de la bataille avait couté très chère dans ce chaos. Les amis avaient tués les amis, les frères ou les proches. Le moral était au plus bas. Mais les effectifs n’avaient pas autant souffert que cela aurait pu être. Les ombres avaient manigancées leur coup avec précision et efficacité. Ils avaient bien failli tous mourir aujourd’hui.
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MessageSujet: Re: L'après Vallon aux Vergers   L'après Vallon aux Vergers Icon_minitimeVen 29 Juil - 23:38

Juste avant qu'ils n'aillent se reposer dans un village qui sera attaqué par Otto et sa garde de Fer donc ?

Pas mal, toujours marrant de lire les histoires de Karl le schyzo et un petit combat sympa contre les noirettes. study
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MessageSujet: Re: L'après Vallon aux Vergers   L'après Vallon aux Vergers Icon_minitimeSam 30 Juil - 10:47

C'est ça. J'ai un peu de retard sur le fil de l'histoire bounce
merci Smile
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MessageSujet: Re: L'après Vallon aux Vergers   L'après Vallon aux Vergers Icon_minitimeJeu 25 Aoû - 0:05

Karl était soul. Pas soul au point de manger des clous mais pas loin. Il faut dire que la villageoise qui servait le vin aux soldats de l'Ordre repasser souvent par ici. Son verre se vidait et se remplissait en continu. Mais comment dire non a cette belle rousse aux yeux magnifique, marron a l’extérieur et virant au vert a l’intérieur, passant entre les deux par toutes les couleurs possible ? Et quand elle se penchait vers lui pour remplir le verre, quand sa robe se penchait en avant sous le poids de sa poitrine, dévoilant de belles promesses...
Karl fut tiré de ses rêveries par le retour de la villageoise. Elle se pencha vers lui, recommençant a lui promettre monts et merveilles, et le regarda dans les yeux. Il soutint son regard, du moins il finit plutôt par se noyer dedans. Son visage avait ce coté naturelle typique des gens de la campagne, diffèrent de ceux de la haute, qui passaient leur temps a tenter de mettre en valeur. Celui la s'assumait, des plus petits défauts aux qualités. Elle détourna le regard et repartit, non sans l'avoir gratifié d'un sourire dévoilant des dents blanches. Elle repartit dans un coin de la salle, de manière a pouvoir le regarder tranquillement. Il la regarda aussi. Il vida son verre d'un trait. Le soudain regain d'alcool le fit légèrement revenir sur terre. Les bruits alentours, les rires, les discussions. Athan discutait avec Darios, et Harper se frayait un chemin vers une estrade improvisée. Pas suffisant pour lui faire perdre des yeux une telle créature que celle au fond de la salle, dont les cheveux scintillaient a la lueur des flammes et des torches. Harper commença a parler. Il écouta d'une oreille. Le discours relata l'embuscade qui semblait si lointaine et ne datait en réalité que d’à peine cinq heure. IL senti une lassitude l'envahir, une tristesse devant ce qu'il était. Le fait d'avoir massacré des centaines de personne ne lui faisait plus rien. Il avait commis des actes affreux. Et pourtant, il ne ressentait pas plus de peine que cela. AU contraire, il ressentait de la colère. Une colère qui grandissait et le faisait se draper dans sa fierté. Il avait été un monstre, et pourtant il assumait. IL était près a subir les conséquence de ses actes devant Dieu lui même. Rien n'y changerait. Et c'était de cela qu'il était fier. Il n’hésiterait pas a répondre de ses actes, ce qui n’était pas forcement le cas de tout le monde. Il soutint encore le regard de la villageoise. Il voulait qu'elle comprenne ce qu'il était, ce qu’était sa vie et ce qu'il avait fait. Il se trouvait devant un désir inexplicable de se justifier, de prouver qu'il avait fait des choix qui lui semblait juste. Harper finit son discours. Toute la salle était en émoi, au souvenir de cette embuscade où certain avait tué qui leurs amis, qui leurs frères d'armes. La villageoise le regarda encore, puis hocha la tête. Elle sortit par une porte dérobée. Karl attendit cinq secondes, puis se leva et sortit de la salle. Cela ne serait pas surprenant, certain faisait de même pour apaiser leurs souffrances seuls et dans la calme. IL sortit dans l'air froid de la nuit, et vit une robe virevoltait dans le noir, droit devant. IL remonta la rue. La porte d'une maison était ouverte et une lumière s'alluma quand il passa devant le seuil. IL revint sur ses pas, et entra. La pièce était simple, une petite cheminé, une table et quelque chaises. Des paillasses fait a la va vite jonchaient le sol. Un escalier montait a l’étage où était entreposé la paille pour l'hiver. Les chambres s'y trouvait aussi, pour profiter de la chaleur qu'elle dégageait.
LA villageoise rousse était la, debout au milieu de la salle, continuant de le captiver de ses yeux. Il s'approcha jusqu’à elle. Il aurait pu l'enlacer de ses bras. Elle faisait une tête de moins que lui. Son menton se dressait vers lui, la bouche entrouverte. Karl sourit. IL se sentait bien pour une des première fois de sa vie, et son cœur battait la chamade. Une partie de son cerveau s'etona qu'il réagisse comme un adolescent..
« Quelle est ton nom ? »
Il chuchotait, comme si parler aurait casser du cristal.
« Aucune importance »
Sa voix avait un arrière fond grave, mais des modulations musicales adoucissait le tout. Karl se serait noyé dedans. On avait l'impression qu'elle allait rire a tout instant.
« Un fort joli nom, répondit Karl, un rien moqueur. »
Sa voix semblait grosse et frustre en comparaison de la sienne. Elle ria, d'un rire chantant qui emplit la pièce et la fit semblait plus lumineuse.
« Vil flatteur. »
Karl allait s’évanouir. Qu'est ce qui avait bien pu le mettre dans cet état.
Elle se pencha vers lui, attirant ses lèvres contre les siennes, entrainant Karl dans un tourbillon d’émotion. IL n'en pouvait plus. Il entoura de ses bras la mystérieuse villageoise, l'embrassa goulument, se nourrissant de sa chaleur et de ses lèvres, comme un naufragé a une planche. Il sentait sa poitrine contre la sienne, son cœur battre la chamade.
Il ne garda qu'un souvenir flou des moments qui suivirent, tourbillon d’émotion qu'il n'avait jamais ressenti depuis bien longtemps. Une tranquillité et une plénitude dans les multiples émotions qui l’envahissait. IL avait envie de rester la, de s’installer dans ce village, de vivre loin des soucis de la guerres, avec elle a ses cotés. Mince, Athan est contagieux on dirait...
« Qu'y a t'il, demanda la rousse, sentant l'esprit de Karl partirent ailleurs.
Rien, rien de rien. »
IL repartit a son affaire, bien décidé a profiter de cette nuit de tranquillité, qu'il n'avait pas volé. C'était sans compter la silhouette tourbillonnante qui jaillit dans la pièce et gravit quatre a quatre les escaliers. Non sans avoir jeter au vol des paroles que Karl ne saisit pas. IL s’apprêtait a aller tordre le coup a cet enfoiré, mais sa douce compagne le retint a elle. IL comprit pourquoi quand la silhouette redescendit. C’était Harper, ses armes a la main. IL ressortit dans la nuit sans leurs jeter un regard. Cet interlude permit a Karl de se rendre compte des bruits sourds qui resonait dans la nuit et de cris indistinct. Karl ouvrit la bouche pour parler. Un doigt se posa sur ses lèvres.
« Chut. Je sais ta vie. J'ai entendu le capitaine. Va. Jure moi que tu reviendra. Mais fais ton devoir. Je t’attendrai. »
Karl ne sut pas quoi répondre. IL hocha la tête, embrassa une dernière fois ces lèvres magique et sortit dans le nuit noire, le cœur serre et le ventre noué. IL écrasa une larme au coin de son œil. Mince je deviens romantique...
IL arriva sur la grande place, a temps pour assister a la conversation entre Von Kassel et Harper. ET a la dégradation de ce dernier. Karl fut dégouter de l'ordre. Comment pouvait on espérer du respect en agissant ainsi ? Il s'approcha d'Athan.
« Que fait on, demanda Karl. »
Sa voix devait avoir un drôle de timbre car le grec lui jeta un regard bizarre.
« On rentre. On part de suite. JE dois parler de ça avec le Grand Maitre. Prépare ton cheval et fais tourner le mot. On décanille dans une demi heure. »
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MessageSujet: Re: L'après Vallon aux Vergers   L'après Vallon aux Vergers Icon_minitimeMar 22 Nov - 20:46

Karl leva une main incrusté de saleté. La vingtaine de cavalier s’arrêta sur le chemin en terre. L'alsacien fit craquer son dos, engourdi par une journée de chevauchée. Cela faisait deux semaines qu'ils arpentaient les terres toulousaines avec Athan, préparant le chemin pour le gros des troupes. Sauf que le gros de l'armée adverse semblait n’être plus si loin que ça. Karl s'était vu chargé de la mission de prévenir Renald. D'où son retour précipiter vers l’arrière. Il n'était pas contre d'ailleurs. Pouvoir se laver, se reposer, refaire des provisions et se changer les idée était une excellente carotte pour qu'il se dépêche.
« -Piller les paysans, c’est sympa cinq minutes, mais ça devient lassant, dit il pour lui même.
Et salissant. Arrête de radoter comme une vieille et regarde cette carte. Gauche ou droite ? »
Karl soupira en souriant.
« Les affaires nous rattrapent toujours hein ? 
-Faut croire chef. Surtout si ils ont de meilleurs chevaux. »
Ellac, géant blond et second de Karl, tendit une gourde a son capitaine. Un sourire en coin adoucissait les traits de l'homme.
Buvant et sortant la carte de l'autre main, le barbu remit a plus tard ses réflexions.
« On est là, annonça t'il a lui même plus qu'a son second. Par la, c’est le front. Le gros de l'armée était là au dernière nouvelle mais Renald passe son temps a bouger. Là. Le village de Mont Chêne. Des troupes de l'Ordre y sont. Avec un officier de la garde de Fer. Ils doivent savoir où est leur maquereau. On va prendre a droite. 
-A vos ordres. »
Ellac relaya le message a la compagnie tandis que Karl vérifiait ses sangles. Son bon vieux heaume a facial était toujours la, de même que son bouclier.
« Va falloir le repeindre. On voit quasiment plus rien.
-Tu as raison. Il est grand temps que ça s’arrête. T'as jamais envie d'une ferme perdue dans un ptit village avec une certaine rousse de ma connaissance ?
Pas maintenant. Le plus tard possible. Ou alors avec un château et des serviteurs.
-Rabat joie. Et l'aventure hein ?
Elle va s'en aller sans toi si t'avance pas.
-Pas faux. EN AVANT ! »
Et il s'engagea a droite. Le sentier coupait la foret aux couleurs de l'automne. Le paysage détonait avec les cliquetis du groupe. Bien qu'a la base composé uniquement de cuir, Karl avait autorisé ses hommes a se servir en haubert ou haubergeon des que possible. Les combats étaient trop violent pour une simple cuirasse de cuir. Les casque en cuir avait été une aberration. Bien que moins discrète, La Tempete n'avait de toute façon pas pour but de surprendre. C'est la Compagnie du Vent qui s'en occupé. La Tempete achevait. Et il fallait pour cela un armement adéquat. Tout ses hommes avait des casques fermés pour le combat.
Karl sentit son cheval enjambé un obstacle. Baissant nonchalamment les yeux par simple curiosité, il aperçut un corps décapité. Il leva de nouveau la main. La compagnie s’arrêta. Bien que nouvelle, la Tempete avait vite compris le principe d'ordre et de réactivité. Il mit pied a terre.
Le corps avait été décapité, écrasé et roué de coup. Pas forcement dans cet ordre. Mais les couleurs de Toulouse était encore visible sur le tabard maculé de sang séché.
« Des soldats toulousains si bas ? Un autre groupe d’éclaireur a mal fait son boulot.
-Assurément. Mais a mon avis, On vient de trouver un fuyard de Mont Chêne. C’est typique des gardes de fer, la violence gratuite. Mais restons prudent. Deux hommes en éclaireur. Que ceux qui ferment la marche ouvrent l’œil et les oreilles, ou je lui arrache les deux avec le pied. »
Les éclaireurs s’élancèrent au trot. Karl donna un grand coup de pied au cadavre.
« Violence gratuite hein ?
-Je le pousse hors du chemin, nuance. »

Les éclaireurs revinrent.
« La foret s’arrête après le tournant, dans cinq cent mètre. Une grande clairière avec un village en haut d'une colline. Tout crame et y'a des corps partout. Un joyeux bordel si vous me pardonnez l’expression, Capitaine. 
-C'était ta dernière chance, Elmo. Encore un mot comme celui la en ma présence et... Et tu n'aimera pas, crois moi. Mais bon boulot. En selle. On va voir ça de plus près.
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MessageSujet: Re: L'après Vallon aux Vergers   L'après Vallon aux Vergers Icon_minitimeVen 25 Nov - 1:43

Sympa cette suite Smile Toujours pas de nouvelles de Delph pendant que j'y pense ?
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MessageSujet: Re: L'après Vallon aux Vergers   L'après Vallon aux Vergers Icon_minitimeVen 25 Nov - 10:45

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