L'Ordre des Chevaliers Divins
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L'Ordre des Chevaliers Divins

L'Ordre des Chevaliers Divins regroupe nombre de soldats plus ou moins expérimentés mais se battant pour une cause juste, Dieu.
 
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 La Compagnie de la Tempête et Le Vallon aux Vergers

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Galadas
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MessageSujet: La Compagnie de la Tempête et Le Vallon aux Vergers   La Compagnie de la Tempête et Le Vallon aux Vergers Icon_minitimeVen 23 Avr - 1:02

Karl passa la porte de Castelfort sous les derniers rayons de soleil de la journée. Couvert de poussière et fatigué, il se laissa tomber plus qu’autre chose dans la cour, remplie de chevaliers fourbus, et d’autres rutilant dans leurs armures propres et se préparant à partir.
Menant Ilith par la bride, il se faufila vers l’écurie tandis qu’Athanasios se dirigeait vers la tente du nouveau Maître de l’Ordre.
Arrivé là bas, il débarrassa son cheval de son attirail, posa son bouclier dans la paille et s’installa dessus, sortant une bouteille de vin d’une sacoche de selle. Il commença alors à l’entamer.
Ilith souffla un grand coup, se détendant après une longue marche et un bon pansage, tandis que Karl sommeillait à ses pied, profitant du calme de l’écurie. Calme tout relatif puisqu’une bande de géant avec des faux a la main passèrent plus ou moins discrètement devant le box. Ressortant sans remarquer l’Alsacien, ils marchaient avec des chevaux et du matériel pour plus qu’une simple patrouille. Et Karl avait entendu parler de ces types. Des durs à cuir menés par un écossais ou il-ne-savait-plus-quoi. Bah, pas ses problèmes. Les magouilles des capitaines ne regardaient qu’eux et leurs supérieurs.
D’ailleurs… En parlant de supérieur, Karl avait un recrutement a faire. Se relevant tant bien que mal, il décida qu’un bain était prioritaire. Sortant de l’écurie, il chercha de quoi se débarbouiller et tenta de savoir ce qui s’était passé pendant qu’il cuisait dans l’enfer de Fort Quentin.

Lavé de frais et vêtu de neuf, Karl se lança dans un rameutement de tout soldat ayant l’air d’avoir un potentiel et si possible étant basé près de la tente de commandement. L’Alsacien ne savait pas si Athan était ressorti, mais il ne l’avait pas croisé et était avide de nouvelles plus sûr que les simples rumeurs glanées par-ci par-là… Surtout que celles-ci n’étaient pas rassurantes. Le front était en bonne forme, mais ça semblait batailler dur au niveau du commandement, et ça, ça sentait mauvais.
Repérant un espèce de barbu broussailleux et aux cheveux blond et gras, mais avec une carrure de dresseur d’ours, il l’apostropha et lui vanta les merveilles de son offre, arguant des possibilités de promotion, et un avenir plein d’aventure. Voyant le regard vide de son interlocuteur, il ajouta :
« Et je te paye un verre si tu viens au premier entraînement. Rien ne t’oblige a rester après.
- Ben voilà mon pote ! Fallait le dire de suite ! C’est où qu’on a rendez-vous ? »
Souriant pour le coup, il se dit que l’Homme était absolument irrécupérable; mais qu’on devrait pouvoir s’en accommoder.
Ayant fait le tour de toutes les tentes, il vit enfin le Lieutenant Byzantin sortir de la tente de commandement. Devant son air sombre, il s’approcha de lui.
« Alors, Lieutenant ? Les nouvelles ? »
Athanasios lui jeta un regard las et lui fit signe de le suivre. Arrivé dans un coin plus tranquille, hors du camp, il prit la parole.
« Des bonnes et des mauvaises nouvelles. Le Grand Maître est heureux de notre victoire à Fort Quentin. Et il approuve la création de notre unité de cavalier semi-lourd dans la Compagnie du Vent. Cependant, nous repartons bientôt. Et cela va nous compliquer la tache pour l’entraînement. Penses-tu qu’en une semaine tu puisses équiper et entraîner un minimum cette Compagnie ?
- Ouaip. Dur mais si on fais bien le tri et avec le soutien du haut, les armuriers devraient pouvoir nous fournir le matos nécessaire. Et je pense pouvoir préparer une cinquantaine de cavaliers. Mais où allons nous ?
- Au Vallon aux Vergers. Nous allons affronter l’ennemi toulousain. Nous serons ensemble pendant les escarmouches, mais lors de la bataille en elle-même, tu seras sous les ordres du Lieutenant Karl Skapty. Tu vas renouer avec l’infanterie. Prépare toi à côtoyer de l’infanterie lourde, tu seras en plein dedans.
- Ça faisait longtemps tiens ! Ça va me dérouiller. J’en avais besoin. Pour l’entraînement, j’ai réuni pas mal de monde sur un terrain pas loin. Si vous voulez vous donner la peine… ? »
Karl mena le Byzantin au travers du camp en se sentant revivre. Enfin une bataille.

« EN RANG BANDE DE PUANT ! »
Les soldats en tout genre rechignèrent un peu mais l’ombre du Capitaine de la Compagnie du Vent derrière l’Alsacien suffisait pour les faire obéir.
« Tout d’abord, tous ceux ne savant pas monter à cheval sortent du rang ! »

Une cinquantaine sortirent du rang, la plupart de la piétaille sans signe particulier.
« Vous tous ne pouvez être engagé pour l’instant ! Vous êtes libre de retourner a vos occupations ! Chacun d’entre vous aura droit à de quoi se payer un coup a boire comme promis !
- Capitaine, ajouta Karl au Byzantin, j’espère que vous avez de la petite monnaie, je n’aurais pas assez pour tout le monde ! »
Devant les yeux ronds d’Athan, Karl se retourna et commença la distribution des pièces.
Une fois tout le monde parti, il regarda ce qui restait. Soixante-dix hommes environ. Trop pour l’instant. Comment faire le tri ?
« Y en a t-il incapable de tirer à l’arc ou à l’arbalète ? Si c’est le cas dehors ! Et pas la peine d’essayer de tricher, je verrais bien à l’entraînement qui en est incapable ! Et cette fois, vous n'aurez pas de quoi vous payer à boire, bande d’alcoolique ! »
Des hommes sortirent des rangs, prirent leur dû et sortirent, râlant contre le temps perdu.
Réfléchissant à toute allure, il fit plusieurs fois le tour des rangs, désignant des personnes parmi d’autres.
S’arrêtant devant un petit soldat à la tête de fouine, il le fixa longuement, insensible aux tremblement et trémoussement croissant du troufion.
« Toi, t’es déjà passer par-là… Et à ton haleine, t'as déjà bu. T’aurais pas dû tu sais."
Karl l’attrapa par l’épaule, le tenant comme un ami, mais lui broya la dites épaule de sa main.
"Mais bon, puisque tu es là, c’est que tu veux travailler, n’est ce pas ? Et bah tu vas bosser. Tiens, attrape ce parchemin. Comme tu peux le voir, il est cacheté. Et le sceau, c’est celui de mon ami là-bas, avec la cape et l’arc, dit t-il en désignant Athanasios, qui observait la scène de loin. Et touches-y, fais-y le moindre accroc entre ici et l’armurerie, et tu es mort, soit par mon ami le Capitaine, note la majuscule, ou par moi. Et c’est pas un être abject comme toi qui va me déranger.
- Suffit soldat. »
Karl leva les yeux vers le Byzantin qui n’avait pas bougé autrement que par la parole.
« A vos ordres mon Captain ! Et toi tu cours ou je te botte le train ! s'écria Karl, ajoutant le geste à la parole"
Le troufion s’enfuit vers l’armurerie en poussant des couinements, sous le rire de toute la cour.
« Et que ça vous serve de leçon ! Je veux bien être sympa, mais quand je donne un ordre, on obéit ! Compris ? »
Personne ne se risqua a répondre. Karl sourit, satisfait.
« Parfait ! Tout ceux que j’ai désigné, dehors ! Je vous retrouverais en cas de besoin. »
Tout le monde sorti, ne laissant plus qu’une quarantaine de soldats dans la cour. Les plus grands ou les plus prometteurs.
« Bien ! A partir de maintenant et jusqu'à votre mort, vous êtes des soldats de la Compagnie de la Tempête ! Directement rattachée à la Compagnie du Vent. Votre camarade a été remettre un message à l’armurier pour qu’il apporte vos armures. Les ajustements se feront l'un après l'autre. Maintenant courez jusqu'à ce qu’elles arrivent ! Et priez pour que votre copain se dépêche ! »
Les soldats maugréèrent mais partir faire des tours de piste. Karl, lui, se rapprocha d’Athan.
« Alors ? Satisfait ? Je pense qu’on peut faire quelque chose d’eux. Et ils devraient être prêts pour le départ. Au pire on fignolera sur le chemin. »
Athan se tourna vers l’Alsacien, un sourire aux lèvres et les yeux brillant d’une lueur moqueuse.
« Oh oui, dit-il, mais dis moi l’ami, si tu courais aussi ? Un chef se doit de montrer l’exemple à ses troupes.
- Oh non, c’est pas vrai ! s’écria t-il après un temps de stupeur. Mais vous êtes chef non ? Vous devez donc courir aussi…
- Moi, je suis capitaine. Et je vais m’assurer que l’armurier a bien eu son message. Ce serait bête que tu coures plus longtemps que nécessaire. A tout à l’heure ! »
Et Athan sortir du champ, l’air léger, en se retenant de rigoler.


Dernière édition par Galadas le Ven 14 Mai - 1:43, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: La Compagnie de la Tempête et Le Vallon aux Vergers   La Compagnie de la Tempête et Le Vallon aux Vergers Icon_minitimeVen 23 Avr - 19:18

Il reste peut-être des fautes mais je pense avoir corrigé le plus gros Wink
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SquallDiVeneta
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MessageSujet: Re: La Compagnie de la Tempête et Le Vallon aux Vergers   La Compagnie de la Tempête et Le Vallon aux Vergers Icon_minitimeVen 23 Avr - 19:27

J'aime beaucoup Karl et j'aime beaucoup ton style moins lourd que d'ordinaire, vu le climat actuel qui souffle sur l'Ordre, un peu de fraicheur et de légereté ça fait du bien. cheers
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MessageSujet: Re: La Compagnie de la Tempête et Le Vallon aux Vergers   La Compagnie de la Tempête et Le Vallon aux Vergers Icon_minitimeVen 23 Avr - 21:08

Merci, au grand maitre ! Ton compliment me réchauffe le cœur, surtout venant d'un si grrrrrand auteur ! king

KArl est un peu schyzo et dans son monde, ça doit etre pour ça qu'il se fiche un peu des dissensions de l'ordre ! Razz

Et merci Nano Wink
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MessageSujet: Re: La Compagnie de la Tempête et Le Vallon aux Vergers   La Compagnie de la Tempête et Le Vallon aux Vergers Icon_minitimeVen 14 Mai - 1:43

La prise du camp avait été l’épreuve de feu pour la Tempête. La cinquantaine de soldats avait chargé dès qu’ils avaient été visibles depuis le camp, prenant par surprise les Toulousains en plein travaux. Karl, en première ligne, abaissa sa lance en lançant le cri de guerre de l’Ordre. Les maigres pieux plantés auparavant par les ennemis ne ralentirent que quelques cavaliers qui finirent empalés avant même un semblant de combat, tandis que Karl passait en force, embrochant deux terrassiers et perdant sa lance contre un soldat en cotte de maille. Dégainant son marteau, il poursuivit sa route à travers le camp, fracassant crânes et membres de tous ceux qui passaient à sa portée. Il finit par sortir du camp, suivi par le reste de la Compagnie. Repartant dans les bois pour faire demi-tour et préparer une deuxième charge, la Compagnie du Vent tua tous les Toulousains assez hardis pour tenter de suivre la Tempête. Karl regarda les cavaliers, les armures avaient tenu le coup, et seulement cinq chevaliers semblaient avoir été happés par les pieux.
« Fortes In Fides ! »
Karl talonna sa monture, épée dégainé, et retourna semer la mort dans le camp adverse. Renversant une torche, il enflamma une tente qui se vida de ses occupants. Frappant sur les têtes découvertes et menant son cheval par les jambes, il finit sa course en sueur, légèrement brûlé, malencontreux, par un flambeau. Les Toulousains commençaient à s’organiser. Trois autres chevaliers étaient tombés, attrapés par les toulousains qui mirent à bas leurs montures.
« Capitaine ! Cria Karl au milieu des cavaliers, on aurait besoin d’une volée pour éclaircir tout ça ! »
La seule réponse qu’il reçut, fut une cinquantaine de flèches et le cri de Toulousains malchanceux. Repartant à l’assaut, Karl chargea une dernière fois, criant aux soldats de ne laisser personne en vie. Les Toulousains reformaient les rangs, mais pas assez rapidement pour empêcher les chevaliers de piétiner tous ceux en travers de leur chemin.
Frappant par-ci, par-là, Karl se fraya un passage, évitant une pique, fracassant un bouclier et écrasant un casque étincelant. La Tempête commençait à repousser les Toulousains, malgré leur infériorité numérique. La plupart des membres étaient des fantassins, ce qui leur permettait de continuer le combat si leur cheval était touché. Et ils savaient que personne ne ferait de prisonniers.
Une flèche se planta dans le bouclier de Karl. Détourné d’un piquier, il faillit être transpercé si un autre cavalier de la Tempête n'eut transpercé le fantassin de son côté.
Soit Athanasios devenait mauvais, soit c’était un message.
« On décroche ! »
La deuxième option semblait la plus probable. Galopant hors du camp, Karl vit des reflets étincelants sortir de la forêt et se déployer dans la clairière. Des renforts toulousains, et en nombre ! La Compagnie du Vent les harcelait, mais les Toulousains semblaient partout. La Compagnie s’égaillait partout, les soldats voltigeant du haut de leurs chevaux, mais ils étaient irrémédiablement repoussés dans la clairière, où ils seraient coincés entre le camp et l’armée.
« AVEC MOI ! » Karl ne voyait qu’une solution. Athanasiso avait sorti ses sabres et parcourait la ligne toulousaine en tous sens, essayant de sauver le plus nombre des siens. Récupérant une lance sur un râtelier toulousain, Karl tourna le dos au camp en flamme.
« Formez une ligne ! Pour l’Ordre ! »
Et il talonna sa monture, bondissant en avant et abaissant sa lance. Calant son bouclier à sa jambe, il visa un Toulousain proche du Byzantin. Le frôlant, il transperça cependant le soldat, brisant sa lance dans son armure, un cri de rage sur les lèvres. Lâchant le tronçon de bois, il dégaina son épée et s’enfonça dans les rangs adverses, essayant de briser la ligne de métal. Sa vision s’obscurcit, ne laissant plus que son bras s’élever et redescendre, taillant, tranchant, écrasant. Une lance passa son bouclier et alla riper sur sa cotte, la déchirant et entaillant la chair de son épaule. L’odeur du sang l’enivra. Vrillant son regard dans celui de son adversaire, il écrasa son crâne d’un coup de marteau et, hurlant sa haine, continua de semer la mort autour de lui. Athanasios passa dans son champ de vision, maniant ses sabres d’une adroite manière et s’ouvrant un chemin pour lui et sa Compagnie. Profitant de sa déconcentration, un Toulousain le frappa au crâne, propulsant quasiment Karl à terre, mais jetant pour de bon à bas son casque. Visage découvert et en sang, il poussa un dernier hurlement, et fonça dans le tas, visant les arbres non loin. Piétinant ceux qui ne se poussaient pas, il frappait au hasard, le sang lui bouchant la vue et la remplaçant par un enfer de flammes et de cris…

Karl finit par sortir de la masse de soldats Toulousains et réussit à reconnaître Athanasios au travers de sa vision embrumée. Il écouta ses recommandations d’une oreille absente et hocha machinalement la tête pour prouver qu’une partie de son cerveau avait compris.
Faisant signe à ses hommes, il contourna lentement le camp, effectuant un rapide tour de vérification avec la Compagnie. Les armures tenaient bon, bien que le cuir avait sacrement souffert.
- A améliorer…
- Silence !
- N’empêche qu’une bonne cotte de maille ferait du bien.
- Le principe de cavalier léger tu connais ?
- Ah non tiens. Faudra m’expliquer. On ne me dit jamais rien à moi de toute façon…
- Silence, on arrive !

Encore sous le choc, Karl aligna ses hommes et repéra quelques buissons à l’aspect un peu trop humain pour être vrais.
FORTES IN FIDES !
Karl talonna sa monture, faisant tournoyer son épée. Les Toulousains se placèrent face à la Tempête et se préparèrent à la réception de la charge. Mais la force d’impact des cavaliers fut suffisante pour projeter à terre tous ceux ne possédant pas une pique. Fracassant les soldats adverses, Karl repéra Athanasios en train de se battre contre le Capitaine adverse. Une flèche passa sous le nez de l’Alsacien, qui se pencha en arrière par réflexe, et évita grâce à cela une épée qui ripa sur sa cotte. Insultant de tous les noms le propriétaire de l'épée et pestant contre le travail futur - ça te fera du bien ! Pas une raison -, il embrocha l'ennemi sur sa lame avant de lui fracasser méticuleusement le crâne.
Sa besogne achevée, il releva la tête. Bon, tout allait bien, les Toulousains se rendaient et Athanasios semblait en avoir fini avec le Capitaine adverse, constata Karl.
« Bravo les gars ! Pour la Tempête ! Hourra ! »
Une trentaine d’hommes lui répondit, riant et rigolant. Karl éclata de rire également et commença seulement à prendre conscience de ses blessures. Une nouvelles guérisseuse était arrivée à ce qu’il paraissait, elle aura incessamment sous peu dû boulot !
Le retour au camp de l’Ordre se fit sans trop de soucis, si ce n’est quand les hommes de Rénald passèrent les prisonniers à l’épée et que Karl eut toutes les peines du monde à éviter au Byzantin la cour martiale. Le Capitaine calmé, il décida de le suivre quelques temps avant de se faire soigner, de peur que ce dernier ne fasse une bêtise, comme protester auprès du Grand Maître par exemple... Mais Athanasios se rendit finalement chez Bertrand de Lorraine. Du fait des légères dissensions intestines, Karl approuva le choix du Byzantin. Un maître qui avait besoin de gros bras pour faire son sale boulot n’était pas un bon chef. Et puis Rénald n’inspirait aucune sympathie à l’Alsacien.
Il faudra que je dise à Athanasios que je le suivrai le moment venu…
- Va te faire soigner avant !

Éclatant de rire sous le regard étonné des hommes de Bertrand, il approuva l’idée et se dirigea vers l’infirmerie.


Dernière édition par Galadas le Sam 30 Oct - 1:48, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La Compagnie de la Tempête et Le Vallon aux Vergers   La Compagnie de la Tempête et Le Vallon aux Vergers Icon_minitimeLun 17 Mai - 1:12

Lu, corrigé et approuvé par Le-Nain le 17 Mai 2010 à 00h12.
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MessageSujet: Re: La Compagnie de la Tempête et Le Vallon aux Vergers   La Compagnie de la Tempête et Le Vallon aux Vergers Icon_minitimeLun 17 Mai - 11:50

toujours aussi intéressant, le Karlounet ! Very Happy

PS : t'as laissé passer des fautes, Nano ! MrGreen
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MessageSujet: Re: La Compagnie de la Tempête et Le Vallon aux Vergers   La Compagnie de la Tempête et Le Vallon aux Vergers Icon_minitimeLun 17 Mai - 13:43

Mon Karlounet reserve encore beaucoups de surprise... :p

Pas grave pour les fautes, a la base y'en a deja beaucoup ... bounce
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MessageSujet: Re: La Compagnie de la Tempête et Le Vallon aux Vergers   La Compagnie de la Tempête et Le Vallon aux Vergers Icon_minitimeLun 17 Mai - 14:55

suis presque aussi impatient que pour les récits de Squall bounce
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MessageSujet: Re: La Compagnie de la Tempête et Le Vallon aux Vergers   La Compagnie de la Tempête et Le Vallon aux Vergers Icon_minitimeLun 17 Mai - 20:29

Delpherion a écrit:
PS : t'as laissé passer des fautes, Nano ! MrGreen

Je commençais à avoir les yeux qui se fermaient... Tu as bien sur eu la bonne idée de corriger les fautes restantes ou faut que je refasse un tour ?
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MessageSujet: Re: La Compagnie de la Tempête et Le Vallon aux Vergers   La Compagnie de la Tempête et Le Vallon aux Vergers Icon_minitimeLun 17 Mai - 23:25

Laisse Nano ^^ C'ets deja gentil de repasser derriere nos textes, te casse pas les dents sur mon texte !
Et... la suite attendra un peu ! Avec la courbe de mon boulot qui tend vers + infini, écrire risque de passer après la physique chimie math et biologie... No
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MessageSujet: Re: La Compagnie de la Tempête et Le Vallon aux Vergers   La Compagnie de la Tempête et Le Vallon aux Vergers Icon_minitimeLun 17 Mai - 23:47

Et puis bac écrit de français dans un mois et 4 jours Twisted Evil
J'arrête le 4 Juin et toi ? Tu sais quand tu passes l'oral ?

En attendant, c'est contrôle d'anglais demain, dissertation à rendre pour vendredi et contrôle d'histoire ce même jour... J'espère pouvoir écrire vendredi soir !
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MessageSujet: Re: La Compagnie de la Tempête et Le Vallon aux Vergers   La Compagnie de la Tempête et Le Vallon aux Vergers Icon_minitimeMar 18 Mai - 11:34

J'arrête le 15 juin je crois... Et je passe l'écrit le 21 juin et l'oral le 29 juin ! Youhou ! cat
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MessageSujet: Re: La Compagnie de la Tempête et Le Vallon aux Vergers   La Compagnie de la Tempête et Le Vallon aux Vergers Icon_minitimeMar 18 Mai - 15:27

mouahahaha, les EA du bac c'est rien du tooout ! MrGreen
moi c'est exams, à partir du 5 juin...je pense pas trop pouvoir écrire non plus, jusqu'à ce que je sois sorti de mon dernier partiel.
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MessageSujet: Re: La Compagnie de la Tempête et Le Vallon aux Vergers   La Compagnie de la Tempête et Le Vallon aux Vergers Icon_minitimeMar 18 Mai - 22:43

Merde à tous What a Face
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MessageSujet: Re: La Compagnie de la Tempête et Le Vallon aux Vergers   La Compagnie de la Tempête et Le Vallon aux Vergers Icon_minitimeJeu 1 Juil - 20:31

Petit intermède avant la grosse baston ! Very Happy




Soigné de frais, Karl été couvert de bandage. Son épaule était ouverte et quelque point de suture avait été nécessaire. Légèrement abruti par l’alcool dù à cette opération, l’Alsacien se baladait dans le camp, dans le calme de la soirée. La plupart des combats étaient finis, les soldats étaient de retour et se reposaient ou réparaient leurs équipements. Karl avait fait de même, jouant avec ses anneaux de maille devant sa petite tente, situé non loin de celle d’Athanasios et de la Tempête. Vêtu d’une simple tunique, il décida de partir a la recherche de son heaume, laissé sur le champs de bataille.
Son marteau a la ceinture, il se rendit près du campement toulousains, a présent désert et pillé de toute ses richesses. Des centaines de corps étaient encore allongé les uns sur les autres, piétiné par des centaines de sabots. Les mouches s’agglutinaient et les moustiques se déplaçaient en nuage pour profiter de ce nectar rouge qui s’écoulait a foison.
Se déplaçant en prenant garde où il marchait, pour éviter d’écraser encore plus ce qui restait de ses ennemis, Karl repéra a peu près où il avait perdu son heaume. Non loin de la forêt. Une lance semblait marquer l’emplacement, bien qu’elle marqua surtout la fin des espoirs d’un jeune troufion, littéralement éclaté en deux sous la force du coup de lance.
Il remarqua aussi une charrette, où un homme entièrement habillé de noir farfouillait parmis les corps. La charrette était empli de bout d’armure, casque, brassard, plastron… L’homme ne se donnait pas beaucoup de mal : Karl remarqua un visage encore coincé dans un casque. Se rapprochant de la charrette, il examina un peu son contenu, au cas où son heaume ne soit parti dans le tas. Visiblement non. Mais l’autre n’apprécia pas qu’un grand barbu farfouille dans sa charrette. Il se redressa d’au-dessus d’un homme portant une armure de cuir. Une armure caractéristique que Karl connaissait bien. C’était celle de la Tempête. Une haine froide envahit Karl. On ne touchait pas aux morts de la Tempête, ci ce n’est pour les enterrer. Et surtout pas un homme avec un mystérieux capuchon noir, sous fifre de Renald.
« Lâche ça. »
L’homme ne sourcilla pas et lanca le plastron dans la charrette. Karl le rattrapa habilement et le posa près de lui.
« Cette homme appartient a la Tempête. En tant que soldat le plus gradé de cette compagnie ici, je t’ordonne de reposer tout ce que tu as ramassé et qui appartient a la Tempête. »
La brute grogna, ne réagit pas et continua de le regarder avec des yeux bovins. Il fit même mine de serrer les poings.
« Ok, donc, t’es con. »
Il sortit son marteau et arma son bras pour frapper son adversaire au visage. Il avait complètement oublié ses points de sutures à l’épaule, mais eux ne l’avait pas oubliés. Il cédèrent d’un coup sec, le sang recommença a couler et Karl se pencha d’un coup sous la douleur. Le marteau aussi. Sauf que la brute Renaldienne, elle, ne réagit pas. La tempe littéralement enfoncé. Il s’écroula dans un gargouillement. Bien que sonné par la douleur, KArl entraperçu des formes noir qui se dirigeait vers eux. Sans doute des compères de l’autre andouille. Lançant son marteau dans les fourrés, Karl transforma la fin de son geste en un mouvement de main, espérant que les hommes en noir étaient aussi stupide que celui qui gisait a terre.
« Que se passe t’il ? Répondez »
L’homme le saisit par le col de la tunique et le souleva, ignorant les grognements de douleur de Karl.
« Un Toulousains pas mort. Il nous est tombé dessus. L’a fumé ton pote et m’a ouvert ‘épaule. Donc si tu pouvais cesser de me secouer tu serais sympa. »
Karl avait volontairement parlait de manière simple, refusant de reconnaître toute sorte de supériorité de l’autre, bien que ce dernier soit sans doute plus gradé. Ce dernier lui cracha pres de l’oreille et le laissa tomber. Sentant que quelque chose lui rentrait dans le dos, il le souleva. Un heaume. Et pas n’importe lequel. Le sien. Bien. Au moins ça de gagner.
« Il est parti par-là, si vous voulez lui faire la chasse. Un mort et mon épaule ouverte me suffit largement. »
L’autre homme le regarda, donna un léger coup de pied dans le corps de son camarade et grogna (sans doute un trait caractéristique des homes de Renald). Il fit un signe de tête a son camarade et ils partirent vers la foret.
« Je dois être tombé sur les trois plus stupide phénomènes qui puisse exister ! »
Ramassant son casque, il attendit que les deux autres hommes soit parti pour aller chercher son marteau qui gisait sous une fougère, et reparti vers le camp.
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MessageSujet: Re: La Compagnie de la Tempête et Le Vallon aux Vergers   La Compagnie de la Tempête et Le Vallon aux Vergers Icon_minitimeDim 10 Oct - 0:13

Karl prit position vers le milieu de la formation. Son épaule allait mieux, mais il ne voulait pas non plus s’exposer inutilement. Les combats allaient venir à lui bien assez vite.
Les étendards et coups de clairon résonnaient dans tout le vallon. Toulousains et soldats de l’Ordre se mettaient en place.
Les forces Toulousaines occupaient la majorité de la largeur du vallon, un peu d’espace ayant été laissé pour permettre à la cavalerie de contourner l’infanterie et de charger sur les flancs adverses.
En face du régiment de Karl se trouvait l’infanterie lourde Toulousaine. Des grands hommes bien protégés par des armures de maille et de grands boucliers bariolés. Ils avançaient calmement l’un en face de l’autre, sans cris ni débordements.
Le centre avait plus de mal, composé d’hommes moins disciplinés. Des cris, des hurlements se faisaient entendre et les beuglements des sergents hurlant des rappels à l’ordre faisaient échos aux clairons.
Apparemment, c’était la même chose en face.
La cavalerie de l’Ordre était trop éloignée pour que Karl puisse la distinguer mais il eut une pensée pour Athanasios. Le Byzantin lui avait dit qu’il devrait contourner les lignes et frapper a revers les troupes toulousaines, et Karl savait combien était risquée une telle manœuvre. Les troupes adverses pouvaient facilement encercler la cavalerie et les tailler en pièce.
La formation s’arrêta. Karl regarda de nouveau devant lui. Les Toulousains s’étaient également stoppés. Les deux armées se faisaient face.
Derrière l’infanterie adverse, Karl voyait les cavaliers en armure, lances levées, attendant patiemment leur heure.
Les Pisteurs de l’Ordre devait être en position, mais Karl ne prit pas le temps de les chercher.
Le centre s’ébranlait déjà, menant la charge. L’infanterie lourde se remit en marche. Les ordres fusèrent, Karl tira son épée. Il vit le reflet de la grande hache du Danois Skapty, un homme que Karl ne connaissait que depuis peu et qui, malgré une tendance un peu trop prononcée pour les intrigues politiques, n’avait pas l’air méchant.
« CHARGEZ ! »
L’ordre fut lancé, les deux armées se mirent à courir. Poussant le soldat devant lui de son bouclier, Karl adapta son pas à celui du régiment, goûtant à la synchronisation des soldats vétérans.
Le choc se fit et la cohésion du rang vola aussitôt en éclat. Les deux premiers rangs furent broyés par les masses de combattants en armure qui les poussaient et les rangs suivant prirent la relève, achevant les malheureux qui avaient trébuchés ou qui n’étaient que blessés.
Karl vit la hache du Danois se levait et s’abattre tandis que Skapty progressait d’un pas.
Essayant de profiter de l’ouverture du géant blond, l’Alsacien poussa le soldat devant lui en avant, et le vit s’écrouler sur le sol. Un peu étonné, il ne réagit qu’à la dernière seconde face au coup de hache du chevalier d’en face. La hache en question resta d’ailleurs dans le bouclier, coincée entre les lattes de bois. Profitant de l’occasion, il lui fracassa le crane et l’envoya au tapis. Marchant volontairement dessus pour être sur de s’en être débarrassé, il avança d’un pas, parant un coup d’épée et frappant de son bouclier.
Karl envoya valdinguer en arrière un petit soldat en cotte de maille qui se retrouva écrasé par ses camarades.
Jusque là, tout allez bien. La mêlée était serrée mais rien d’impossible.
Plutôt que de penser, bas-toi. Tu vas te faire tuer à réfléchir ainsi.
Sa conscience ayant le plus souvent raison, il sentit un violent coup sur la tête, dévié par son heaume. Regardant devant lui, il ne vit qu’un casque fendu qui s’écroulait par terre. La Danois releva sa grande hache et repartit hacher du Toulousain.
Qu’est-ce que je disais ?
«T’as toujours raison, s’écria Karl » et il chargea dans les boucliers adverses en éclatant de rire.
Frappant d’estoc et de taille, il visait aussi bien à la tête qu’aux jambes.

Karl ne comptait plus depuis combien de temps il se battait que le front se déplaça, l’entraînant en arrière et lui permettant de souffler un peu.
La mêlée était totale partout où il regardait. Le centre n’était plus qu’une foire d’empoigne où chacun se battait les uns contre les autres sans aucune distinction. Les flèches et javelots qui volaient dans tout les sens ajoutaient au désordre général.
La bannière de Rénald apparaissait parfois au dessus de la ligne principale, montrant que le nouveau Grand Maître de l’Ordre était toujours vivant. Et apparemment la cavalerie toulousaine lui donnait du fil à retordre. Si Athanasios ne réussissait pas sa manœuvre, l’Ordre aurait droit à de très nombreuses pertes.
Tout à ses préoccupations tactique, Karl ne réagit pas de suite a la pression qu’il ressentait dans son dos.
Quand il finit par se retourner, il aperçut des cavaliers chargeant sur le flanc, semant la panique dans les rangs. Pas de trace du Danois ni du commandant.
Tsss, faut tout faire soi même !
« En position ! Mur de bouclier ! Avec moi ! »
Karl espéra que son ordre serait relayé et écouté. Il se plaça lui même face aux cavaliers qui progressaient, bientôt rejoint par d’autres soldats qui collèrent leurs boucliers au sien.
Le premier cavalier se rapprocha. Son épée rebondissait sur les crânes et les casques des soldats déboussolés qui se faisaient piétiner par les chevaux.
Karl craignit que le flot de fuyards ne brise sa formation, mais elle tint bon, et les fuyards se joignirent même a eux, recréant de nouvelles lignes. La plupart n’avait plus d’armes mais il se placèrent malgré tout en première ligne. Louant leur courage, Karl attendit que les cavaliers se rapprochent.
Quand ils furent suffisamment près pour que Karl puisse remarquer que l’épée du chevaliers rebondissait au hasard, comme si le bras de celui-ci était brisé. Le cheval s’arrêta de lui même devant les boucliers de l’Ordre. Le chevalier frémit puis tomba à terre, dévoilant une flèche plantée à la base de son cou.
« Les Pisteurs ont fait leur boulot ! Allons les aider ! Pour l’Ordre, chargez ! »
Tandis que les soldats reprenaient le cri de ralliement, Karl chargea devant lui, visant les cavaliers éparpillés ou qui se battaient par deux ou par trois, désorganisés après la charge.
Bien qu’un grand nombre eut été abattu par les Pisteurs, certains se battaient férocement et causaient de lourde perte a l’infanterie.
Ces chevaliers étaient de petits nobles toulousains, qui devaient profiter de l’occasion pour se distinguer sur le champ de bataille et récolter les honneurs. Aucun des deux camps ne voulait se rendre.
Karl frappa de toutes ses forces sur le bras d’un chevalier. Celui-ci lâcha son épée sous le coup mais ne tarda pas à dégainer une lame plus petite et tenta de la planter dans la visière du heaume de l'Alsacien.
Comprenant que les cottes de mailles toulousaines étaient par trop solides pour être fendues d’un coup d’épée, Karl rengaina sa lame, sortit son marteau et frappa de toutes ses forces sur le gantelet de maille du chevalier.
Sursautant sous le hurlement dudit chevalier maintenant manchot, Karl recula d’un pas, laissant la place à un autre soldats de l’Ordre pour planter profondément une lance dans le toulousains qui s’écroula de son cheval en brisant la lance. Karl le laissa agoniser en se trémoussant autour de la hampe, après avoir joyeusement écrasé encore une fois la main déjà brisée du chevalier.
C’est de la violence gratuite.
« Tout à fait »

Les combats s’éternisaient et les chevaliers étaient petit à petit isolés et mis à bas de leurs chevaux.
De plus, les Pisteurs tiraient de leurs positons et faisaient mouche une fois sur deux. L’Alsacien savait les youlousains imbus de leurs personnes (pour avoir un temps travailler en tant que mercenaire à leur compte) mais à ce point… S'ils ne se repliaient pas, toute la cavalerie allait être écrasée.
Apparemment, le capitaine toulousains avait compris ou était mort, et son second était intelligent.
Les cavaliers commencèrent à se replier, laissant sur le sol une bouillie écarlate d’hommes, unis à jamais par les liens du sang et des tripes, alors qu’ils étaient quelques temps auparavant les plus haineux adversaires.
Baissant la tête pour voir où il mettait les pieds, Karl sentit une douleur intense à la tête. Momentanément aveuglé et agissant par réflexe, il balança son marteau au hasard. Un hennissement retentit non loin devant lui. Redressant son heaume, il vit une mêlée confuse de cheval et de cavalier gisant au sol.
Se rapprochant du cavalier tombé, voyant rouge et pour le coup énervé, Karl s’arrêta près de la tête de l’homme. C’était tout ce qui dépassait de sous le cheval.
Non, je crois que ses jambes dépassent aussi mais vu l’angle, elles ne doivent plus lui servir à grand chose…
« Fallait pas rater ton coup. Parce que maintenant je suis énervé. Tu vois, ce heaume est dans ma famille depuis des générations. C’est un devoir et un privilège que de le défendre, en prendre soin, et châtier toute personne qui ose frapper dessus. Et là, tu es mort. »
Abrège
« Mais vu que je suis de mauvais poil, tu n’as vraiment pas de chance. Qu’est-ce que tu dis ? T’épargner ? Et pourquoi ? Regarde toi tu es brisé, ton cheval est mort et tes jambes sont irrécupérables. Remercie moi de t’achever ! »
Mais abrège ! Si ça se trouve il ne t’entend même pas !
Et Karl assena un grand coup de marteau sur la tête du toulousain.
Celui ci hurla, tressauta, tenta de crier de respirer et de mourir, tout cela à la fois. Sa jambe s’agita avant de retomber. Un petit filet de sang coulait du casque défoncé.
Ah bah si, sa jambe fonctionnait encore.Tu es vraiment une brute, tu sais ?
« Et c’est toi qui dit ça ? »
Calmé par l’excès de violence, il regarda devant lui.
Les cavaliers battaient en retraite, harcelés par des flèches qui volaient en tout sens. Mais l’infanterie lourde toulousaine repoussaient petit à petit celle de l’Ordre. Le centre avait encore plus reculé, à tel point que de simples troufions du centre se battaient sur le flanc droit de la formation des chevaliers de l'Ordre.
Lentement, inéluctablement, l’Ordre se faisait repousser. Pour la seconde fois de son histoire, l’Ordre allait peut-être devoir se rendre. A moins que…

Le centre toulousain frémit, tandis que des cavaliers vêtus de vert se jetaient dans la mêlée prenant a revers les soldats.
Les resserves de l’Ordre se jetèrent de plus dans la mêlée, ajoutant une vigueur nouvelle sur la ligne. Les toulousains reculèrent tandis que les Cavaliers du Vent faisaient demi-tour pour charger de plus belle.
La cavalerie lourde du flanc droit de Toulouse, bien qu’amputée de nombreuses pertes, changea d’objectif et partit à la poursuite de la cavalerie légère. Ceux-ci décrochèrent aussitôt, sortant arc et flèches pour frapper à distance les lourds chevaliers.
Bien que de nouveau libre sur leurs arrières, le centre toulousain vacilla . La stratégie avait marché, l’espoir était revenu. Karl regarda de nouveau la mêlée.
Le front s’était rapproché. Reprenant son épée, raffermissant sa prise sur son grand bouclier et inspirant un bon coup, il repartit de l’avant, non loin du Commandant Von Kassel, vêtu intégralement de noir. Une dizaine d’hommes, sbire de Rénald, également vêtus de noir, se battaient à ses côtés.
Ces hommes étaient des brutes mais au moins ils étaient efficaces. Le soldat devant lui s’écroula, victime d’une hache toulousaine. Entreprenant de le venger, Karl sentit une hache s’abattre par dessus son épaule.
Le toulousain se retrouva coupé en deux jusqu’au cou, et la hache du Danois remonta et celui-ci repartit frappé deux rangs en avant sur les soldats adverses.
Peu efficace dans une mêlée si confuse et étroite, la hache à deux mains du Nordique était par contre redoutable en vertu de l’allonge que lui conférait son manche.
Karl retourna dans la mêlée.

La journée s’écoulait, des faits d’armes étaient écrits, les braves se distinguaient, que ce soit de simple spaysans ou de nobles chevaliers, chacun se battaient et s’entraidaient, oubliant le rang ou les conventions.
La nuit tomba.
Les deux camps avaient lancé leurs réserves, les combattants étaient épuisés.
La nuit tombante s’éclaira d’un coup. Une monstrueuse fusée de feu s’écroula au milieu du centre, écrasant et brûlant les combattants.
Qu’est-ce que c’est que ce bordel ?
D’autres flèches enflammés s’envolèrent dans la nuit, écrasant tout, décimant tout le monde.
Sur la colline, des mangonneaux et des trébuchets envoyaient des ballots de pailles et des rochers sur la mêlée. La peur s’insinua d’un coup, le centre commença à refluer, effrayé par cette pluie de feu qui éclairait la nuit.
Les sergents, capitaines et commandants criaient des ordres, exhortaient leurs troupes. Mais rien n’y faisait. Les soldats étaient meurtris, exténués et ce nouvel assaut d’un ennemi insaisissable était un coup trop dur pour les chevaliers de l’Ordre.
« Tenez bon ! Pour notre Grand Maître ! Il s’en va à l’assaut des trébuchets ! Pour l’Ordre ! »
Le cri raisonna dans la vallée, reprit partout tandis que la bannière du Grand Maître s’élançait sur la colline où l’agitation des servants semblait à son comble.
Karl se jeta de l’avant, repartant dans la mêlée et poussant les boucliers adverses.
Il ne distinguait plus grand chose dans la nuit, chacun étant maculé de sang et de boue, mais il frappait tout ce qui se trouvait devant lui, espérant ne pas tuer d’alliés.
Grand bien lui en prit.
Une pierre enflammée s’écrasa non loin de lui, réduisant en bouillie brûlante et hurlante les malheureux combattants qui se trouvait là auparavant. Karl se protégea derrière son bouclier, tailladant les jambes de toutes les hommes qu’il voyait devant lui. Hors de question de relever la tête, de voir cette pluie de feu démoniaque.
Un murmure et un frémissement imperceptible s’empara des rangs de l’Ordre. Ils commencèrent à reculer.
Relevant la tête et regardant vers la colline, Karl vit que la moitié des mangonneaux ne tiraient plus. Et pour cause, certains étaient en feu, le reste était entouré de cavaliers.
Le Maître de l’Ordre semblait avoir fait son travail. Son dernier travail. Plus une trace de la bannière dans le nuit embrasée. A moins que…
Un cavalier traînant une torche et portant une bannière courait le long de la ligne de trébuchet, embrasant les réserves de munitions des toulousains. Sa bannière commença à rougeoyer sous les étincelles qui crépitaient.
Pas à dire, il a le sens du mélodrame.
Rénald ressemblait à un démon vengeur, traînant une langue de feu et poursuivit par des dizaines de démons chevauchant.
En même temps avec Rénald, on en est pas loin, du démon… Cette homme est un tyran sanguinaire.
La silhouette atteignit le bout de la rangée de trébuchets.
Les engins en bois commencèrent à brûler pour certains tandis que les servants s’échinaient à éteindre les flammes. Un mangonneau s’écroula, écrasant sous son poids les servants et les cavaliers qui pourchassaient Rénald.
Il fonça a travers le vallon, passant non loin de l’aile gauche de l’armée de l’Ordre. Les Pisteurs arrosèrent de flèches l’infanterie toulousaines pour lui enlever toute velléité d’attaque. Les Cavaliers du Vent bifurquèrent et rejoignirent Rénald pour lui servir d’escorte.
Le haut de la colline était en flamme, projetant des visions cauchemardesques sur les combattants.
Rénald rejoignit l’arrière de l’armée et commença à distribuer des ordres. Son armure était roussie, il fumait de partout et la bannière se consumait lentement. Son cheval était dans un état encore pire.

L’ordre de repli arriva quasiment en même temps des deux côtés.
Heureux de pouvoir enfin se reposer et cesser de s’entretuer, les hommes commencèrent à refluer en masse, chacun de son côté. Les sergents eurent tôt fait de remettre de l’ordre et les divisions reprirent forme.
Les pertes étaient gigantesques. Les fiers rangs de l’Ordre étaient maintenant parsemés de trous, les soldats était blessés, désarmés, se traînaient pitoyablement ou finissaient un combat dans un dernier accès de rage.
Sortant des rangs, Karl resta quelques temps assis sur une carcasse de cheval, son tabard blanc maintenant maculé de sang et son bouclier parsemé de trou et entaillé de partout.
Le grand Danois finissait un dernier combat tandis que les toulousains se repliaient eux aussi plus ou moins en ordre. Impossible de dire quel camp avez le plus souffert.
Des hommes brûlaient ici et là, collant à jamais des corps ennemis. Un carnage sans nom s’étendait à l’horizon.
Des chevaux se déplaçaient ou fuyaient, rendu fou par l’odeur du sang. Même l’Alsacien, pourtant habitué au carnage, était choqué par l’ampleur des dégâts.

Ebranlé, ce dernier tourna le dos à ce charnier et parti en direction du pont, vers un repos bien mérité. Demain apporterait également son lot de mort.
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MessageSujet: Re: La Compagnie de la Tempête et Le Vallon aux Vergers   La Compagnie de la Tempête et Le Vallon aux Vergers Icon_minitimeSam 30 Oct - 1:59

Karl se réveilla au son des clairons et des bruissements d’un camp qui se réveille. Les bûches s’entrechoquaient tandis que certain ravivaient les feux pour préparer le repas. Les marmites tintaient et les armes sifflaient dans l’air matinal tandis que les guerriers s’échauffaient déjà. Les soldats les avaient nettoyées malgré leur fatigue de la veille, ne laissant pas le soin au sang ou a l’humidité de les attaquer. Elles coulissaient parfaitement dans leurs fourreaux, tranchaient et fendaient l'air, prête a servir.
Des cavaliers traversèrent le camp au galop, finissant de réveiller Karl qui sortit de sa tente en râlant. Il s’étira, sentant les courbatures du combats de la veille lui chassait les toutes dernières vapeurs de sommeil. Il dormait bien pourtant… Il faisait un beau rêve, souvenir d’une femme qu’il avait connu au cours de ses pérégrinations.
Pff, une de plus, une de moins, t’es pas a ça près. Pense a la bataille futur.
« Rabat joie »
Il alla chercher de quoi manger près du feu de camp où un bleu touillait une marmite fumante. Des hommes s’interpellèrent entre les tentes dans une langue que Karl ne comprit pas. Le ton de la voix de l’un semblait amusé, tandis que l’autre râlait manifestement. Le râleur jeta une corde par terre et retourna dans sa tente d’un pas ferme. L’autre éclata de rire.
Ah jte jure, ces grecs…
« Moi, j’en connais un qui va passer un sale quart d’heure… »
Le râleurs traîna un de ses compatriotes dehors et le lâcha par terre. Il s’affala dans la gadoue le nez sur la corde. L’autre commença a lui hurler dessus en byzantin. Un attroupement se forma autour des protagonistes. Certain éclataient de rire quand ils comprenaient le Grec, d’autre, comme Karl, ne déchiffrait que quelques mots ( dont essentiellement faignasse, incapable, et autre chose au sujet d’une pauvre mère aux mœurs apperement facile dont les oreilles devaient siffler méchamment). D’autres ne comprenaient strictement rien mais se mêlait a l’attroupement en bon figurant.
Le campement des byzantins formaient une partie a part entière du campement de l’Ordre. Ne serait ce que par la langue différente, ils consistaient une curiosité. Et les Byzantins n’hésitaient pas a participer aux petites transactions entre amis qui avaient lieux loin des regards trop honnêtes.
Pour notre plus grand plaisir…
Il faut dire que Karl s’était plutôt bien intégré dans la communauté byzantine, notamment en tant qu’intermédiaire.
Il vérifia que sa bourse était toujours bien caché et reporta son attention loin des protagonistes, où le râleur avait jeté son arc a son malheureux camarade avant de se diriger vers l’armurerie. L’humidité ne faisait pas de cadeau pour les arcs byzantins.

Les cavaliers avaient passés le pont et se dispersaient pour quadriller le terrain, a la recherche d’embûches placées pendant la nuit par les Toulousains. Les Pisteurs sortirent de leurs cachettes et grimpèrent la colline pour voir la réaction des Toulousains.
On a une belle vue quand même…
« Y’a que toi pour dire ça. Etrange que les Toulousains soit près si tôt. Soit ils ont des renforts, soit ils préparent un coup fourrée. »
En haut de la colline s’étalait les lignes toulousaines, immobiles malgré le froid. Leurs bannières claquaient dans le vent du petit matin. Les soldats toulousains ne réagirent pas a l’approche des pisteurs.
Il récupéra sa gamelle rempli de la tambouille infect qui était le quotidien de toute armé.
« Bon appétit » lui précisa le grouillot
Karl le regarda.
Un comique…
« Ca c’est sur… »
L’autre le regarda ébahi. L’Alsacien reporta son attention vers l’autre côté de la vallée. Les pisteurs dévalaient la pente a toute vitesse. Ils doublèrent les cavaliers qui les rejoignaient. Tout ce beau monde repartit au triple galop vers le camp.
Qu’est ce que c’est que ce bazar encore ?

« LES TOULOUSAINS SONT PARTIS ! LES TOULOUSAINS SONT PARTIS ! »
Tiens donc ?
Le cavalier passa juste a côté de Karl, envoyant valser la popote, le cuistot, le feu et renversa le contenu de son assiette par terre.
Couillon de cavalier.
Karl regarda le cuistot, assis les quatre fers en l’air dans la gadoue et l’air hébété. Karl lui lança sa gamelle vide qui lui atterrit sur la tête, lui faisant comme un casque.
« Tiens, ta presque l’air d’un soldat. Fais gaffe aux poireaux, c’est fourbe ces choses là.. »
Bon on peut retourner dormir ? J’ai horreur de me réveiller le matin pour rien.
« Faignasse. Mais t’as raison. Jte paris qu’ils nous ont fait le même coup qu’a fort Quentin. Sont pas original… allez, bonne nuit petit ! lança t’il au cuistot qui se relevé péniblement ,avant de repartir s’allonger dans sa tente.
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