Ça m'a pris comme ça, et je n'arrivais pas à m'en défaire alors j'ai préféré mettre tout ça par écrit pour être tranquille sinon j'aurais pas réussi à continuer mes récits pour l'Ordre ce soir. Donc voilà !
L.I.S.A.
3 juin 2011
L’Iran annonce la construction d’une centrale nucléaire sur son territoire, ainsi que le début de la production d’engins tactiques nucléaires. L’Iran renforce son statut de force dominante du Proche-Orient.
7 août 2011
Le gouvernement irakien est renversé par une alliance de mouvements armés extrémistes, malgré les efforts des troupes internationales sur place. Les Etats-Unis annoncent leur volonté de stopper le retrait de leurs troupes, six mille hommes seront envoyés dans la semaine suivante. Les combats reprennent dans le pays.
18 octobre 2013
Une branche dissidente du Hamas, lance une série d’attentats en plein cœur de Jérusalem entre 8h04 et 9h29, heure locale. Quatre kamikazes se font sauter à la frontière entre Jérusalem-est, à majorité arabe et Jérusalem-ouest, à majorité israélienne. Trente-quatre civils périront lors des attentas, ainsi que sept membres des forces de l’ordre et deux militaires.
A 17h21, une nouvelle bombe explose dans un tramway de la capitale, quarante-cinq civils meurent lors de l’attentat.
21 octobre 2013
Malgré la sécurité renforcée à Jérusalem, trois nouveaux attentats ont lieu dans la ville, provoquant la mort de quatre-vingt trois civils et dix-sept agents de l’ordre. Suite à ces attaques, le gouvernement israélien ordonne à l’armée d’occuper Jérusalem-est, la partie de la ville à forte majorité arabe et musulmane.
22 octobre 2013
Malgré les protestations de l’ONU, et les appels de la communauté musulmane, Israël continu d’occuper Jérusalem-est et met en place un blocus complet autour des quartiers musulmans. Mis en quarantaine, les habitants de Jérusalem-est ne peuvent plus sortir de la ville, ni communiquer avec l’extérieur, l’armée ayant mit en place une série de brouilleurs haute fréquence de nouvelle génération autour de Jérusalem, coupant toutes transmissions possibles vers et depuis la ville.
16 novembre 2013
De nombreuses photos et vidéos parviennent à une antenne télévisée allemande qui les diffuse lors d’un journal télévisé extraordinaire en milieu de journée. Très vite, les images sont transmises aux autres médias européens qui à leur tour les diffusent. Le monde découvre des quartiers entiers privés d’eau courante et d’électricité, des populations affamées, soumises aux exactions de l’armée israélienne et prises entre le feu des dissidents du Hamas et les soldats israéliens. Parqués dans ce ghetto, les palestiniens réclament de l’aide au reste du monde.
19 novembre 2013
Suite aux pressions exercées par l’ONU, Israël lève le blocus autour de Jérusalem-est. Cependant, les attaques terroristes contre le peuple hébreu se multiplient tandis que dans le reste du monde, l’antisémitisme se fait de plus en plus fort, suite aux horreurs découvertes à Jérusalem-est. Les tensions entre Israël et ses voisins musulmans grandissent, le Liban, la Syrie, l’Iran et même l’Arabie Saoudite menacent Israël.
28 novembre 2013
Incident à la frontière Israélo-égyptienne : une galerie souterraine utilisée par des contrebandiers palestiniens explose, suite au mauvais transport d’un matériel dangereux. L’explosion accidentelle entraine un échange de tirs très violent entre les soldats sur place, s’achevant après une heure de combats intenses, lorsque les états major des deux armées appellent leurs troupes à cesser le tir. Malheureusement, il est trop tard, le Liban, la Syrie et l’Iran qui n’ont eu que des informations partielles appellent le peuple musulman en Israël à prendre les armes, appuyés par l’Arabie Saoudite et l’Iran, tous deux possesseurs de l’Arme Nucléaire.
30 novembre 2013
Le Liban, la Syrie, l’Iran et l’Arabie Saoudite déclarent la guerre à Israël, réduisant à néant des années d’efforts visant à l’apaisement des tensions entre les pays arabes et l’Etat hébreux. Le lendemain, l’Egypte décide de suivre ses alliés, sachant pertinemment que tout n’a débuté qu’à partir d’un incident.
7 décembre 2013
Alors que les armées coalisées du Proche-Orient avancent lentement en Israël malgré les efforts son armée pour freiner l’avancée ennemie, l’occident hésite toujours à prendre partie. Bien que les Etats-Unis soient entrés en guerre aux côtés de leur allié israélien, les pays européens voient les minorités musulmanes vivant sur leur territoire s’insurger, soutenant fortement les pays arabes dans ce conflit. L’Europe hésite à s’engager au niveau militaire mais multiplie les envois d’aide alimentaire et médicale tandis que l’ONU tente d’appeler au calme les pays belligérants.
11 décembre 2013
Trente-deux casques bleus présents sur le sol israélien sont exécutés par des combattants libyens.
14 décembre 2013
Israël refuse d’attendre un jour de plus l’aide de l’Europe, le gouvernement fait appel à des SMP (sociétés militaires privées) afin de l’appuyer dans le conflit qui n’a rien à voir avec la Guerre des six jours. Des dizaines de compagnies répondent à cet appel d’offre, et des milliers de mercenaires déferlent vers le Proche-Orient.
2 février 2014
La guerre Israélo-arabe prend fin. Les SMP ont largement contribué à la victoire israélienne, et Israël annexe définitivement la Cisjordanie, la Lybie et s’empare du Canal de Suez. Malgré les protestations internationales, Israël déplace des millions d’habitants arabes avec l’aide de ses mercenaires.
Courant de l’année 2014
De nombreux conflits armés éclatent en Afrique, suite aux massacres de blancs et de ressortissants européens en Afrique du sud sans que cela ne provoque l’intervention de l’Etat. Plusieurs groupes extrémistes se lancent dans la « chasse aux blancs ». Des mercenaires sont engagés par des particuliers pour leur protection et les aider à fuir le continent.
Au cour des affrontements chaotiques, des milliers de personnes périront sous le feu des mercenaires, ne faisant aucune distinction entre milices hostiles et civils innocents.
L’usage des SMP à travers le monde est de plus en plus courant.
16 août 2014
Des troupes américaines engagent le combat avec une compagnie mercenaire lors d’une opération de récupération d’otages en Irak. L’OTAN et l’ONU décident de mettre un terme aux agissements des SMP, redoutant de perdre le peu de contrôle exercé par les gouvernements sur ces armées privées.
De nombreuses opérations sont lancées dans le monde afin d’arrêter les employés et les PDG des SMP les plus importantes. Suites à plusieurs investigations menées par la presse internationale, les masses découvrent les exactions de certains mercenaires sur les champs de bataille. De plus en plus, l’on soupçonne les SMP d’avoir sciemment déclenché certains conflits afin de pouvoir par la suite y participer pour leur profit.
21 octobre 2014
Procès de Genève : les PDG des cinq plus grandes SMP sont accusés de complot, crime contre la paix, crime de guerre et crime contre l’humanité. Ce procès est suivit par l’ensemble de la communauté internationale, bien que contesté par certains, ayant été organisé à une vitesse ahurissante, devant la cour de l’ONU. Les accusations sont nombreuses, les preuves accablantes, et les sentences demandées sont sans appel. En quelques jours seulement, le procès s’achève et les responsables des SMP sont pendus, leurs organisations démantelées.
Très vite, la presse accuse les membres du conseil de sécurité d’avoir falsifié certaines preuves et d’avoir mené ce procès tambour bâtant afin que les sentences soient appliquées avant que le publique ne soit mit au courant. Ce scandale d’une envergure encore inédite éclabousse les gouvernements de toutes les grandes nations.
22 décembre 2014
Prise d’otage à l’aéroport de Londres : le terminal est prit d’assaut par un groupe armé de plus de deux cent membres se revendiquant être « L’armée des apatrides », d’anciens mercenaires ayant été expulsés de leurs pays d’appartenance à cause de leurs précédentes activités, près de dix mille personnes sont détenues par les terroristes. Ces derniers réclament à ce que l’on libère les quelques dirigeants des SMP encore vivants, retenus prisonniers par l’ONU, sans quoi, ils feront exploser l’aéroport au bout de vingt-quatre heures.
Les autorités tentent de désamorcer la crise, mais les anciens mercenaires exécutent des otages à chaque tentative de communication directe, abattant également le négociateur ayant tenté de les approcher et trois soldats l’accompagnant. A quelques heures de l’échéance, l’armée britannique donne l’assaut.
Les combats s’achèvent lorsque le dernier mercenaire pérît en tentant de prendre la fuite sur le tarmac des pistes. La crise aura couté la vie à plus de quatre cent soldats anglais, cent-seize civils ayant périt lors du dernier assaut et de sept membres de la police de Londres.
Cet incident marque la population mondiale et renforce les troubles ébranlant les états dont les gouvernements sont faibles et incapables de maintenir l’ordre.
16 janvier 2015
Steven Gradin, homme d’affaire philanthrope, diplomate, fin historien et membre de la commission gouvernementale européenne de surveillance des SMP propose à l’ONU de se doter d’une armée permanente. Le conseil de sécurité et ses casques bleus ayant démontré qu’ils étaient incapables de combattre efficacement les nouveaux conflits armés mettant en péril l’équilibre mondial, impliquant souvent d’anciens membres de SMP. De plus, le Conseil de Sécurité est de plus en plus contesté par les pays émergents.
Après de longues délibérations, l’ONU donne son autorisation à Steven Gradin de créer une force armée au service de l’ONU, à titre d’expérimentation, afin de combattre les soulèvements des mercenaires à travers le monde. Gradin commence dès lors à recruter des hommes de toutes nationalités, puisant dans les ressources allouées par l’ONU et ses propres revenus. Amateur d’histoire, Gradin souhaite s’inspirer d’un ancien ordre de chevalier du moyen-âge ayant combattu il y a longtemps des mouvements hérétiques violents et des armées mercenaires indépendantes.
Le 4 mai 2015, des terroristes prennent d’assaut les locaux d’une grande chaîne télévisée italienne à Rome, ils retiennent en otage les occupants et abattent six hélicoptère de la presse locale ainsi que deux hélicoptères de la police à l’aide d’un harrier, un avion à décollage vertical. Les anciens mercenaires réclament une importante rançon et la libération de plusieurs membres de leur ancienne unité. Comme ultime moyen de pression, les mercenaires annoncent être en possession de deux roquettes contenant du gaz sarin.
L’ONU demande à Gradin d’envoyer ses hommes régler le problème, s’ils parviennent à contenir la crise, leur organisation deviendra officielle, s’ils échouent, ils compareront pour les mêmes chefs d’accusations que les PDG des SMP du procès de Genève.
Il est temps pour LISA, Legal international security army, de faire ses preuves.
4 mai 2015, 22h07
Steven Gradin observait ses écrans de contrôle, près d’une dizaine de moniteurs brillaient dans le compartiment de l’AWACS, acronyme de Airborne Warning an Control System, système de détection et commandement aéroporté. Aux côtés de Steven, un trio de membres d’équipage ne cessait de parler dans leurs micros, lançant leurs ordres, leurs demandes et leurs recommandations au commandement civil italien au sol. Situé à onze mille mètre, l’énorme avion survolait Rome en cercle, le théâtre de la crise actuelle.
Le vieil homme, approchant les soixante-dix ans, ne pouvait réprimait ses tremblements d’angoisse et d’excitation. D’un côté, des dizaines de vies reposaient sur la réussite de leur mission, de l’autre, il s’agissait de la première action militaire de L.I.S.A., cette organisation était le fruit de longues années de préparation, le rêve de Steven, et il allait devenir réalité…toutefois si tout se passait sans accroc.
-Mesdames et messieurs, que ce jour reste gravé dans vos mémoires, annonça t-il aux techniciens présents avec lui, mettez-moi en contact avec les chefs d’équipes.
-Numéro un en ligne. Annonça une technicienne aux cheveux teints en roux, noués en une longue queue de cheval.
-Numéro deux en ligne, avertit également le second technicien, préposé aux radars également, un jeune homme affublé de lunettes en cul de bouteille.
-Numéro trois en… commença le dernier homme, mais une voix surgît des micros dans la cabine et dans les casques de ses occupants.
-Hey, Faucheur un, capitaine MacDavon au rapport chef ! S’exclama joyeusement l’individu en question. Ha, ça fait du bien de pouvoir discuter un peu avec de nouveaux camarades de jeux ! C’est vous mon nouveau boss ?
-C’est exact, répondit Steven dans son micro sans se formaliser de ces familiarités, il préférait cela à des rapports trop formel. Et vous devez être la pipelette intarissable dont j’ai tant entendu parler ?
-C’est le début du succès dites donc ! S’amusa le capitaine britannique que l’on avait chaudement recommandé à Gradin, le mettant cependant en garde contre les bavardages incessants du pilote de chasse. Dommage que l’on ait pas put se rencontrer plus tôt, j’aurais put vous parler de quelques potes de classes qui auraient eux aussi été ravi de voler pour vous.
-Votre ailier ne vous plait pas ? S’étonna Steven, touché par la bonne humeur communicative du capitaine. Faucheur deux, lieutenant Scirria vous me recevez ?
Il n’y eut qu’un court silence radio avant qu’une voix féminine ne résonne dans le casque de Steven dont le sourire s’étira plus encore.
-Cinq sur cinq monsieur, répondit Angelina Scirria, l’italienne à la voix de velours parla cependant avec un certain agacement. Tout va très bien, mon chef d’escadrille semble seulement oublier un peu trop les convenances, ainsi que le fait que ce sont mes compatriotes qui sont menacés aujourd’hui.
-Ne vous en faites pas, la rassura le capitaine MacDavon, il ne leur arrivera rien. Avec vous et moi comme anges gardiens il ne peut rien se passer de mal à vos petits journalistes à la solde de votre président. Et puis, n’est-ce pas romantique, deux anges volant côte à côte au-dessus d’une des villes les plus romantiques du monde, ça ne vous touche pas ? Ca ne vous donne pas des idées mon ange ?
-Tout ce que je sais, c’est que les anges sont asexués, répliqua sèchement le lieutenant Scirria, alors au final l’image de vous et moi en ange correspond bien à la réalité sur un point en tout cas…
-Lieutenant, vous gâchez tout ! Ronchonna MacDavon dans sa radio, d’un ton faussement déçu. Je m’étais déjà fait tout un film de notre soirée à Rome !
Steven ne put s’empêcher d’éclater de rire, tant à cause de la tension qu’il ressentait et par les querelles de ses deux pilotes.
-Au fait monsieur Gradin, vous étiez obligé de nous refiler ces vieux tas de boue français ? Demanda MacDavon en retrouvant un sérieux tout relatif. Des Rafales quelle idée ! Les X-35 américains sont encore bien, et les Soukhoï T-50 sont du tonnerre !
-Je vous rappel que les fonds que l’ONU nous a fourni étaient limités et que j’ai été contraint d’user de ma propre fortune pour acheter ces avions, se défendit Steven, à moins que vous ne soyez prêt à faire une avance de deux cent millions d’euros je suis sûr que nous pourrons nous arranger avec le gouvernement russe.
-Mais vous savez, j’adore le charme vieillot de ces bidules, les trous dans le plancher sont charmants ! S’extasia MacDavon. Alors, à ce qu’il parait vous êtes un bon vieux franchouillard, on vous a fait un prix pour ces tacots ?
-Pas tout à fait, mes ancêtres étaient originaires d’une partie de l’Empire, même si à présent effectivement la Lorraine fait partie de la France. Par la suite ma famille a émigré en Amérique au XVIIIème siècle. Saviez-vous qu’un de vos ancêtres a d’ailleurs côtoyé le chef d’un ordre de chevalerie du Moyen Age dont je me suis inspiré pour créer L.I.S.A. ? Cet homme était d’ailleurs de ma famille.
-Ha ouais ? Ca devait être un sacré rigolard non ?
-Pas vraiment, où en tout cas son sens de l’humour n’était pas très apprécié. C’est d’ailleurs à cause de lui que votre escadron porte le nom de « Faucheur », je ne fais rien par hasard.
-Super, et comment s’appelait-il ?
-Capitaine MacDavon, libérez le canal s’il vous plait, nous approchons de l’objectif. S’emporta une nouvelle voix dans le casque de Steven.
Le capitaine Athan qui venait de s’irriter face aux bavardages du britannique. Chargé de l’équipe des forces spéciales, Steven voyait sur ses écrans qu’il atteindrait l’immeuble occupé par les terroristes d’ici quelques minutes, d’ici là, l’escadron Faucheur devrait sécuriser la zone, les mercenaires détenant un Harrier susceptible d’abattre les hélicoptères transportant les hommes du capitaine Athan. Le capitaine grec, lui aussi ayant un ancêtre membre de l’Ordre de chevaliers qui avait tant inspiré Steven, brillait par son professionnalisme et son manque d’humour.
-Ici le capitaine Athan, arrivée sur l’objectif dans approximativement six minutes. J’espère que nos pipelettes du ciel auront nettoyé l’espace aérien d’ici là.
-Pas de problème l’ami ! S’exclama MacDavon, laissant son collègue de marbre. Je te paierai un verre une fois le boulot terminé !
Le silence radio fut la seule réponse que reçut le pilote qui dut très bien sentir que le capitaine d’origine grecque ne cherchait pas vraiment à se faire des amis.
-Le capitaine Athan ne boit pas…Le renseigna Steven avec embarras. MacDavon, maintenez le silence radio à moins que vous ayez du nouveau sur la situation autour de l’objectif. Terminé. Capitaine Hannigan, vous me recevez ? Quelle est la situation là où vous êtes ?
-On a réussi à évacuer les civils de la zone et les forces de l’ordre se tiennent prêtes en cas de pépin. Annonça le capitaine Terry Hannigan, chargé de l’unité au sol qui passerait à l’attaque une fois que les équipes du capitaine Athan serait arrivées sur le toit de l’immeuble. Les blindés sont prêts à enfoncer les portes du bâtiment et les hommes prêts à passer à l’action. Terminé.
-Très bien mesdames et messieurs, conclût Steven, l’heure est venue pour L.I.S.A. de faire ses preuves, il est temps pour vous de faire vos preuves également. Soyez dignes de la confiance que l’on vous a accordé, restez concentré car les vies d’innocents sont en péril. Faites ce que vous savez faire le mieux, ne faiblissez pas et n’oubliez pas : La Force est dans la Foi. Ayez foi en vous et vous triompherez.
-Alléluia ! S’exclama MacDavon, rompant le silence radio qui lui était imposé.
-Amen monsieur. Renchérit le capitaine Hannigan.
-Nous arrivons sur l’objectif, se contenta de dire Athan.
L’heure était enfin venue, Steven prit une grande inspiration et se frotta les yeux avant de replonger son regard dans les écrans devant lui, priant pour que tout se passe bien. Tout comme l’Ordre des Chevaliers Divins, il espérait que L.I.S.A. connaitrait la gloire.