L'Ordre des Chevaliers Divins
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L'Ordre des Chevaliers Divins

L'Ordre des Chevaliers Divins regroupe nombre de soldats plus ou moins expérimentés mais se battant pour une cause juste, Dieu.
 
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MessageSujet: Nouvelles en vrac   Nouvelles en vrac Icon_minitimeMar 16 Oct - 4:52

Voila, comme des fois j'ai le boyaux de l'inspiration qui me chatouille sur certains sujets, que des petites histoires se forment et se déforment dans ma tête et que ça ne concerne pas forcèment l'Ordre où au moins un concept applicable dans l'Ordre je vais mettre ici ce qui parfois me passera par la tête.
Ca pourra faire une vingtaine de ligne ou plusieurs pages, ça dépendra des fois.

Les plus grands ont commencé comme ça, alors un peu d'indulgence. :mrgreen
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MessageSujet: Re: Nouvelles en vrac   Nouvelles en vrac Icon_minitimeMar 16 Oct - 4:55

Inspiré par quelques recherches faites par désoeuvrement sur le jeux, Vampire : La mascarade. C'est le clan des Nosferatu qui m'a le plus intrigué dans ce jeu et d'où je tire cette nouvelle.

Sarah


Sarah Winter ouvrit la porte de l’appartement de Will, la porte grinça légèrement et laissa place à un grand espace sombre. Les stores aux fenêtres étaient baissés et ne laissaient pratiquement pas laisser les rayons du soleil dans le salon, le peu de lumière venant du couloir et de quelques minces espaces entre les stores lui laissa voir un sofa en faux cuir blanc en face d’une vieille télévision qui pesait bien son poids.
Déjà, Sarah sentit une boule se former dans sa gorge et arriva ce qu’elle craignait, elle pensait pouvoir tenir un peu avant que ça n’arrive, mais le chagrin était trop fort, déjà des larmes lui vinrent aux yeux. Les souvenirs du jour où elle, ses parents et des amis avaient aidé Will à emménager la submergèrent, elle se souvint à quel point ils en avaient chié pour porter cette foutue télé, et pour finir, Will s’était fait casser deux orteils lorsque le frigo avait glissé entre leurs doigts rendu humides par la transpiration due aux efforts. Un sourire douloureux vint étirer les lèvres de Sarah en se souvenant de la tête que son frère avait fait lorsque cet énorme bloc réfrigéré lui était tombé sur le pied, elle avait pensé sur le moment qu’il faisait le pitre comme à son habitude pour lui faire peur…et ça s’était terminé aux urgences.

Réunissant tout son courage, Sarah ferma la porte derrière elle et poussa l’interrupteur à côté d’elle. Six petites ampoules encastrées dans le plafond s’allumière, inondant de lumière l’appartement. Rien n’avait bougé, comment aurait-ce put ? Elle était la seule personne à y être entrée depuis deux semaines, et de toute manière, l’appartement de Will en temps normal était tel qu’il était impossible de concevoir qu’un quelconque objet puisse être déplacé.
Will avait toujours été maniaque, trait qu’il tenait de sa mère et dont Sarah elle n’avait pas héritée, bien au contraire. Son frère avait toute sa vie mit un point d’honneur à ce que chaque chose soit à sa place, que ce soit dans sa chambre dans la maison de leurs parents, dans ses affaires d’écoles puis du lycée et de l’université, dans son appartement, mais aussi dans sa carrière professionnelle et dans ses relations. La vie de Will aurait put se résumer à ça, un gigantesque ensemble de rouages parfaitement huilés, répétant la même routine chaque jour pour l’éternité, un contrôle absolu sur chaque chose, en tout lieu et en tout temps.

Will aurait finit sa vie avec une femme du même genre que lui, à cheval sur l’ordre et la discipline, mais tout aussi adorable, avec trois enfants, une fille aînée, petit génie en herbe destiné à guérir le cancer et toutes les autres saloperies qui pullulaient sur terre, un garçon en second qui aurait été tout aussi intelligent mais bourré de charme, il aurait commencé à draguer les filles avant l’âge, n’aurait fournit aucun effort dans ses études mais s’en saurait sortit haut la main avec une bourse d’étude pour devenir un grand sportif, le quaterback de son équipe de foot, héro national et aurait finit sa carrière comme commentateur sportif sur une grande chaîne de télé. Et la petite dernière, la préféré, à l’éducation négligée par la confiance en eux des deux parents mais n’ayant nullement manquée d’amour, vouée à devenir actrice où chanteuse. Le portrait parfait de la famille parfaite dans les sitcoms débiles qu’elle regardait lorsqu’elle était môme.
Mais, Will ne se marierait jamais, il n’aurait pas d’enfant, personne ne vaincra le cancer, les New York Jets ne gagneraient pas le SuperBowl une seconde fois et Hollywood ne serait pas éclairée par les charmes de la petite miss Winter.
Cela faisait presque un mois que Will avait disparut sans laisser de traces, sans donner de nouvelles à qui que ce soit, et Sarah ainsi que ses parents, malgré tous leurs espoirs, savaient au fond d’eux qu’une personne qui disparaît à New York pendant plus d’un mois ne peut plus être en vie. Refoulant une nouvelle vague de larmes, Sarah passa ses doigts dans ses longs cheveux bruns et renifla bruyamment, faisant fit des bonnes manières, le sofa ne lui en tiendrait pas compte.

Redressant la tête en essayant de regagner le contrôle de ses émotions, Sarah gagna la cuisine qui n’était séparée du salon que par une demi-cloison qui lui arrivait à la taille et qui faisait office de comptoir. Ouvrant la porte du frigo casseur d’orteils, Sarah trouva le prétexte numéro un à sa venue, Will avait laissé derrière lui Yuna, une petite chatte de quelques mois affamée, Sarah en avait hérité. Elle n’aimait pas particulièrement les chats mais ses parents avaient toujours Angel, leur beauceron qui lui en revanche les adorait…mais dans un sens qui n’aurait pas plut à Will. Pour éviter à la pauvre bête de finir ses jours dans la rue, piquée après quelques jours d’attente dans un refuge où dans la gueule du chien de ses parents, Sarah avait donc prit Yuna avec elle dans son appartement.
Soigneusement rangées comme des soldats, cinq boites de nourriture pour chat l’attendaient à côté d’un vieux plat de pates enterré sous trois couches de plastiques étirable, si bien qu’après un mois passé dans ce frigo, Sarah aurait encore put les manger. Attrapant un sac plastique dans un panier prévu à cet effet à côté du frigo, la maniaquerie de son frère était exaspérante pour elle qui était si bordellique, Sarah entreprit de prendre les boites de pâté pour chat. Puis, après quelques secondes d’hésitation, elle prit un autre sac plastique et y mit tout ce qui n’était pas périmé.
L’appartement serait vidé dans une semaine, le propriétaire bien qui pressé de trouver un nouveau locataire ne pouvait pas demander à ce qu’il soit vidé plus tôt, Will dans sa grande prévoyance payait toujours un mois de loyer en avance, au cas où il oubli de payer un mois…inconcevable de la part de quelqu’un qui avait un panier accroché à un mur à côté de son frigo, mais cela le rassurait.

Sarah ferma la porte du frigo une fois qu’il fut presque vidé de son contenu, après un instant de réflexion, elle le rouvrit et plaça les sacs plastique dedans. Elle voulait aussi voir si elle ne pouvait pas prendre déjà d’autres objets qu’elle voudrait garder. En dehors de ses parents, personnes ne viendraient réclamer quoi que ce soit qui puisse être dans cet appartement, elle pouvait donc déjà se mettre au travail. Mais la véritable raison de cette décision était qu’elle espérait. Quoi ? Elle ne le savait pas, peut-être quelque chose qui aurait échappé aux policiers qui étaient venus dans l’appartement quelques semaines plus tôt afin de déterminer si Will avait été attaqué ici où trouver un indice quelconque sur les raisons de sa disparition. Où bien simplement un objet qui aurait put lui rappeler suffisamment son frère pour aider à combler un tant soit peu l’énorme vide qui s’était creusé dans son cœur lorsqu’elle s’était résignée à accepter l’évidence.
Arpentant le salon, Sarah regarda avec nostalgie les livres et les bibelots posés sur l’énorme armoire dans posée en face du sofa et dans laquelle la télé étaient posée. Des livres traitant de l’économie, de l’informatique, quelques livres d’histoires, deux où trois classiques littéraires et d’autres livres moins classiques, de l’héroïque-fantaisie, un livre de cul et la collection complète des album de Garfield, le chat obèse, rien d’étonnant de la part d’un employé de banque confiné dans un bureau avec vue sur le triste paysage du centre des affaires de New-York, un ordinateur, un collègue asiatique ne comprenant pratiquement pas un mot d’anglais et d’énormes armoires remplies de cartes électroniques et d’autres saloperies informatiques qui faisaient autant de bruit qu’un avion de chasse qui passe le mur du son.

Sarah décida que rien ne l’intéresserait dans le salon et passa dans le chambre de Will, entrant dans la petite pièce, elle enclencha l’interrupteur et regarda avec dépit la pièce. Un lit double aux drapes bleus avec quelques motifs n’évoquant rien à Sarah, une table de chevet avec un radio réveil, dont les chiffres apparaissaient en vert, cet insupportable modèle qui éclair mieux que le soleil une chambre plongée dans le noir et empêche un être humain normal de trouver le sommeil. Quelques posters ornaient les murs, l’équipe des New York Jet de 1968, la seule année où ils avaient remporté le SuperBowl, l’affiche de Lord of War, un paysage de paradis tropical et financer et pour finir, une photo encadrée montrant la petite famille Winter au complet.

Sarah s’approcha de la photo et la regarda, elle datait vraiment, elle vit une Sarah âgée d’une quinzaine d’années vu l’acné qui lui dévorait le nez au moment de la photo, un William âgé donc de dix-sept ans, souriant largement contrairement à sa petite sœur renfrognée à l’idée d’être photographiée dans cet état, leurs deux parents, passant leurs bras autour des épaules de leurs deux enfants…et c’était tout. Voila la famille Winter telle que l’avaient laissé la guerre du Vietnam, un cancer du poumon particulièrement douloureux, un camé en manque armé d’un 9mm lors du braquage d’une épicerie qui avait mal tourné et enfin le chagrin d’avoir à vivre sans l’homme de sa vie. Voila les événements qui avaient miné la famille Winter, la raison pour laquelle Sarah n’avait pratiquement pas connu ses grands-parents qui n’avaient eu qu’un seul enfant de leurs unions.
De ce fait, Sarah et William avaient toujours étaient très proche de leurs parents, c’étaient tout ce qu’ils avaient, pas de cousin où de cousine, pas de tante ni d’oncle, pas de grands-parents…La disparition de Will avait faillit tuer sa mère, son père avait encaisser presque sans broncher, Sarah l’avait envié pour avoir réussi à supporter la mort de Will, ce qu’elle n’avait pas réussi et subissait toujours…mais elle avait compris que le chagrin de son père devait être encore plus épouvantable que le sien, car condamné à ne rien montrer. C’était lui qui avait tout prix en charge, tous les entretiens avec la police, les appels aux amis jusqu’à récemment, les préparatifs de l’enterrement. Tout, il avait tout fait sans une larme, car il devait être fort, pour Sarah et sa femme, il devait tenir jusqu’au bout.

Sarah laissa les larmes couler le long de ses joues, affligée et à la fois reconnaissante envers la bravoure de son père, savoir qu’il devait endurer cela l’insupportait. Rassemblant une fois de plus ses forces, elle essuya les larmes sur ses joues et se tourna vers la table de chevet à côté du lit de Will et par curiosité, ouvrit le seul tireur du petit meuble. Un vieux paquet de mouchoir, une boite de préservatifs presque vide, un paquet de cigarettes, de l’aspirine…Sarah soupira une fois de plus, consternée, même dans ses tiroirs dits à bordel comme elle aimait le dire, même là l’ordre de son frère régnait. Chaque objet était minutieusement place pour que tout soit carré, nickel.
Soudain, l’attention de Sarah fut attirée par un livre à la couverture cartonnée qui apparaissait sous le bordel ordonné du tiroir. Elle sortit le livre et l’ouvrit, Sarah laissa un sourire se dessiner sur son visage, elle s’était longtemps moquée de son frère pour ses manies de vieille fille, son attitude maniaque, mais aussi parce qu’il tenait un journal intime, elle tenait dans ses mains le dernier livre qu’il eut écrit…
Un afflux de pensées secouèrent Sarah, si Will tenait un journal intime, peut-être saurait-elle pourquoi et comment il avait disparu. Des idées folles traversèrent l’esprit de Sarah, peut-être avec ce livre, parviendrait-elle à retrouver son frère, peut-être découvrirait-elle une sombre machination révélant pourquoi il avait disparu et où il se trouvait.
Mais alors que ces pensées continuaient d’arriver en masse, Sarah les chassa, elle vivait à New York, des gens disparaissaient chaque jour et rarement pour de sombres complots…non, son grand-père paternel était le parfait exemple de ce qui arrivait aux gens à New-York, au mauvais endroit au mauvais moment, Franck Winter s’était rendu dans une épicerie à 18h30 un 28 janvier 1976 et s’était fait abattre par un drogué pensant que des policiers venaient pour l’arrêter alors qu’il braquait l’établissement.
Voila la vie à New-York...où plutôt comment elle se finissait, le mauvais endroit au mauvais moment.

Sarah lutta un moment, hésitant entre la volonté de respecter la vie privée de son frère même dans sa mort et l’envie de savoir. Après quelques minutes, Sarah s’installa sur le lit de Will et ouvrit le journal. Il était rempli jusqu’à sa moitié, l’écriture de son frère rappela à Sarah ses jeunes années, passées à faire leur devoir ensemble, elle, pataugeant lamentablement dans ses formules de maths tandis que son frère regardait par-dessus son épaule avec compassion et lui venait en aide, à la fois à son plus grand soulagement et à sa grande exaspération, voyant qu’elle ne pouvait s’en sortir sans son frère.
L’écriture de Will était ronde, semblable à celle d’un gamin de douze ans, mais il y avait ajouté un style qui lui était propre et écrivait en italique. Les premières pages dataient du début du mois de février de cette année, Sarah les parcourut avec tristesse, sous ses yeux, la vie de son frère défilait au rythme des pages…et Sarah était de ceux qui détestaient savoir comment se terminait un livre. Mais pour ce livre, ce qui lui tirait les larmes des yeux, c’était qu’elle savait que le livre se finirait.
Parcourant les jours, les semaines, puis les mois, Sarah s’immergea dans l’esprit de son frère et son travail bien qu’il ne fasse que peu référence à la banque. Il parlait beaucoup de ses amis avec qui il passait ses samedi soirs au Venetia Bar, à deux blocs d’ici, de son collègue, Zhang Hu à qui il tentait désespérément d’apprendre l’anglais, de quelques flirtes avec des femmes, souvent sans lendemain. Des larmes remontaient aux yeux de Sarah lorsqu’elle voyait son nom mentionné, tous les mercredis, elle et William avaient pour habitude de déjeuner dans un petit restaurant, essayant de changer chaque semaine, mais au final, ils se retrouvaient toujours à acheter des hot dog à un marchant ambulant près de Central Park.
Sarah constata qu’à chaque fois que William évoquait ces mercredis, ce n’était que pour dire à quel point il était heureux de voir qu’elle se portait bien, qu’il était ravi de si bien s’entendre avec sa sœur et bien d’autres choses.

Sarah ferma le livre et laissa les larmes venir, pendant un temps interminable, elle laissa les larmes et les sanglots lui secouer la poitrine. C’était une chose d’aimer son frère, mais c’était une autre que de savoir à quel point on avait compté pour quelqu’un qui nous est chère. Longtemps, Sarah avait vécu dans la crainte que les gens n’aient pas de réels sentiments pour elle, qu’ils jouaient la comédie, elle était allée voir un psy pendant des mois pour se guérir de ça. Cette sensation de sentir que les gens cachaient leurs véritables sentiments à son égard, de toujours se demander s’ils étaient sincères, cela lui avait véritablement pourrit la vie, l’empêchant d’avoir une vie normale. Même à présent, elle n’était pas totalement guérie. Savoir à quel point son frère l’aimait, c’en était trop pour elle.
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MessageSujet: Re: Nouvelles en vrac   Nouvelles en vrac Icon_minitimeMar 16 Oct - 4:56

Il lui fallut presque une demi-heure avant que ses sanglots ne cessent. Sarah se demanda si elle devait continuer sa lecture, si elle devait s’imposer encore cela, mais après un moment d’hésitation, elle reprit le livre là où elle s’était arrêtée, se jurant de ne plus pleurer.
Les jours continuèrent de défiler, monotones, obéissant à la même logique, lundi, mardi, boulot, mercredi, boulot et déjeuner avec Sarah, jeudi, vendredi, boulot, samedi, repos et sortie le soir, dimanche, visite chez les parents.
Finalement, Sarah arriva au samedi 23 juin, une semaine avant la disparition de William, comme d’habitude, William parlait de sa journée passée à glander, à s’occuper de Yuna où à se balader dans les rues avant sa sortie au Venetia Bar avec ses amis. Will ne parlait de ses soirées que le dimanche, généralement, il était trop saoul à son retour pour décrire sa soirée.

Mais la page du dimanche 24 juin glaça le sang de Sarah, l’écriture d’ordinaire si impeccable, si fluide de son frère était chaotique, comme s’il avait écrit sous l’effet de l’alcool, mais elle sut que c’était autre chose. Les lignes d’ordinaires si droites étaient tremblantes et ne se croisaient pas que par miracle.

Dimanche 24 juin 2007

Je ne sais plus comment je suis rentré cette nuit, lorsque je me suis réveillé, je n’avais pas mal au crâne, mais je me sentais mal. J’ai connus beaucoup de gueules de bois dans ma vie, mais celle-ci est horrible, je ne cesse de trembler, j’ai froid comme jamais, j’ai dut attraper une saleté de maladie, quoi que je fasse, je n’arrive pas à me réchauffer. Mais le pire, ce fut lorsque je me suis levé et que j’ai vu le sang sur mon oreiller, il y en avait tellement, j’adore la viande saignante, mais là…c’était trop.
Pourtant, le pire n’était en fait pas encore arrivé, ce fut lorsque je vis d’où venait le sang, une énorme plaie est apparue sur ma gorge du côté droit. Le plus étrange est qu’elle ne me fait presque pas mal. Je ne sais vraiment pas ce que c’est, peut-être un tesson de bouteille sur lequel je suis tombé, mais j’en doute.
Et puis finalement, alors que je paniquais, je me suis dit que c’était la bande qui avait dut essayer de me faire une farce alors que j’étais dans le coma…c’était ce que je me suis dit. Du faux sang sur l’oreiller, du maquillage, un truque en latex qu’on accroche sur la peau pour les effets spéciaux dans les films où une connerie comme ça…mais la plaie était bien réelle. J’ai désinfecté la plaie, je croyais que j’allais déguster, mais ça ne m’a pas fait mal, et pour finir, j’ai mis un bandage dessus. C’est vraiment étrange, ça me fait presque peur, je crois que j’ai lu quelque part que lorsqu’on a la lèpre, on ne ressent plus de douleur, est-ce que ça s’attrape ?
Lorsque je suis allé nourrir Yuna, elle m’a regardé bizarrement, je ne saurais décrire ce qu’elle avait, mais je sentais au fond de moi qu’il y avait quelque chose de bizarre. Après ça, j’ai ouvert les stores, le jour était déjà bien levé et le soleil m’a fait un mal de chien aux yeux. Comme toujours, je me suis promis d’arrêter de boire…jusqu’à samedi.
J’ai passé le restant de la journée à greloter de froid, ma couette remontée jusqu’aux épaules à regarder la télé avec le chat qui ne cessait de me regarder bizarrement. Je n’ai pas réussi à avaler quoi que ce soit ni à boire, même en me forçant, je n’arrivais pas à avaler.
Il est à peine 21h et je suis déjà épuisé, j’ai jeté les draps sales et je vais aller me coucher. Je ne sais pas si je vais aller au boulot demain, j’ai toujours aussi froid et je me sens mal comme jamais.


Lundi 25 juin 2007

Lorsque je me suis réveillé, je grelotais toujours de froid et je me sentais nauséeux. J’ai appelé le boulot pour dire que j’étais malade. Je ne me suis même pas douché, lorsque j’ai ouvert les stores, la lumière m’a fait si mal que je les ai refermé.
Encore une fois, Yuna était là, à me regarder bizarrement, j’ai l’impression qu’elle veut me faire comprendre quelque chose. Encore maintenant, elle me regarde alors que j’écris tant bien que mal ces lignes d’une main tremblante.
J’ai essayé de me forcer à avaler un restant de pates, elles n’avaient aucun goût, et lorsque j’ai finit par avaler la première bouchée, mon estomac s’est rétracté et j’ai tout dégueulé sur la table. Je n’arrive pas à boire non plus…
La plaie dans mon cou semble déjà rétrécir, c’est bon signe au moins.
J’aurais bien appelé les potes pour demander ce qui m’est arrivé l’autre soir, mais je me sens tellement faible, j’ai pas envie de leur faire peur. Demain, je suis sûr que j’irais mieux.
Encore une fois, j’ai passé la journée à regarder la télé, frigorifié avec le chat qui n’arrêtait pas de me mater.
Contrairement à hier, je n’arrive pas à trouver le sommeil, les chaînes ont finit depuis longtemps de passer des films pour mineurs. Cette putain de maladie va me tuer.


Mardi 26 Juin 2007

J’ai fais un cauchemar abominable cette nuit, j’étais seul dans le noir, incapable de bouger, allongé sur le sol. Et je sentais…quelque chose. Un truc qui rampait autour de moi, me regardant depuis les ténèbres et se rapprochant, se rapprochant toujours plus…jusqu’à…
Je me suis réveillé au dernier moment, lorsque cette saloperie me sautait dessus. J’étais allongé sur le sofa, avec le chat sur le torse en train de ronronner. Même s’il m’a fallut une dizaine de minutes pour m’en remettre, au moins, j’allais mieux. Je ne tremble plus et j’ai moins froid. Il était presque midi lorsque je me suis réveillé, comme je n’étais toujours pas en grande forme, j’ai appelé le boulot et j’ai dit que je ne reviendrais que demain. Après cinq ans de travail sans le moindre rhume, ils peuvent bien se passer de moi deux jours.
Après avoir téléphoné au boulot, j’ai appel Mickeal pour lui demander comment j’étais rentré samedi soir, il m’a dit que j’étais partit un peu plus tôt avec une fille que j’avais branché. Je ne m’en souviens absolument pas, pourtant, d’après le portait que Mickeal m’en a fait, j’aurais dut m’en souvenir de cette fille…pourtant…
Mais alors que je croyais que ça allait mieux, le soleil continuait de me brûler les yeux, à tel point que j’ai gueulé quand j’ai essayé d’ouvrir les stores. Je n’en peu plus de vivre dans le noir ! Demain, j’irais voir un toubib, ça ne peut plus continuer. Je n’arrive toujours pas à manger, et pire, la bouffe a un goût dégelasse, quoi que j’essaye, j’ai voulut me faire une omelette comme je l’aime, avec du fromage et du jambon, j’ai crus que j’allais vomir rien qu’à l’odeur. En revanche, j’ai soif, je n’arrête pas de boire de la flotte mais rien n’y fait, j’ai toujours soif.
Le chat est de plus en plus bizarre, il me suit partout en miaulant…et j’ai l’impression de commencer à le comprendre. C’est totalement débile, je ne crois pas à ce genre de conneries…et pourtant j’ai l’impression que Yuna veut me parler, pas comme le ferait un humain où comme dans ces films où tout d’un coup, on presse un bouton et les animaux se mettent à parler en parfait anglais. Cette maladie me rend fou, et pour finir, ça me gratte.
La peau me démange horriblement depuis tout à l’heure, les bras, les jambes, le ventre, le cou…partout.


Mercredi 27 juin 2008

Je suis en train de changer, lorsque j’ai vu mon reflet ce matin dans le miroir, je ne me suis pas reconnu, j’ai le teint horriblement pale, d’énormes cernes commencent à naitre sous mes yeux qui sont injectés de sang.
La plaie dans mon cou a disparue, il y a tout juste une petite cicatrice à peine visible à présent. Mais ça me gratte, c’est abominable, je n’arrête pas de me gratter et la peau reste sous mes ongles quand je le fais, j’ai d’horribles traces de griffures sur les bras et les jambes…que j’ai fais moi-même.
Mais le pire fut au moment où je me suis douché, lorsque j’ai passé la main dans mes cheveux, une poignée entière m’est restée entre les doigts, j’ai presque perdu la moitié lorsque je me suis rincé les cheveux…je ne sais pas pourquoi, mais j’ai continué, pour voir. Je devais savoir jusqu’où ça irait. Lorsque je me suis frotté le torse, des lambeaux de peau sont partis, se détachant comme si elle pourrissait. Ma chaire est presque à nue sous mes bras…et pourtant le sang ne coule pas.
Il m’est arrivé quelque chose samedi, mais je ne sais pas quoi. Je dois retrouver Sarah à midi, mais j’ai annulé, je ne veux pas qu’elle me voie comme ça.
Même à travers les stores, la lumière du jour me fait mal aux yeux. Et ce putain de chat qui n’arrête pas de me regarder, je ne sais pas ce qu’il me veut, j’ai essayé de le faire sortit sur le pallié mais il refusait de bouger et est allé se planquer sous le lit lorsque j’ai voulu le foutre dehors.
Je me suis forcé à avaler quelque chose et surtout à le garder, j’ai crus que ça allait me tuer, la nourriture ne cessait de revenir dans ma gorge et des spasmes me déchiraient la poitrine. Et la soif, j’ai de plus en plus soif mais rien n’y fait.
J’ai besoin de voir un toubib, mais je ne veux pas sortir comme ça, je ne veux pas qu’on me voit. Le téléphone a sonné vers midi, sûrement le boulot, mais je n’ai pas décroché…je veux qu’on me fiche la paix.
Et ce chat qui me regarde de loin, à miauler sans arrêt alors qu’il a de quoi manger et boire, et surtout que lui peux manger et boire.
Je n’en peux plus, j’ai froid, je ne tremble plus mais je sens le froid en moi.


Jeudi 28 juin 2007

Ca ma bouffé la peau, je me suis réveillé à l’aube, lorsqu’un rayon du soleil a traversé un espace entre les stores et m’a frappé la main. Ma peau a commencé à fumer et à être rongée par la lumière. Cette nuit, j’ai encore rêvé de cette créature qui me tournait autour et qui à la fin sautait sur moi. Et une terrible idée m’est venue, la plaie dans mon cou qui a disparue, le soleil qui me brûle, la soif…non, je n’y crois pas, je n’y crois pas, ce ne sont que des sornettes.
Mes cheveux sont tous partis lorsque je me suis douché et j’ai perdu encore plus de peau sur les épaules. Et la douche n’a servit à rien, je pue, je sens la mort, comme un vieux morceau de viande abandonné à un soleil d’été, je transpire malgré que je sois glacé.
Et mon cœur…il ne bat plus, je m’en suis rendu compte, mais je crois qu’il ne battait plus depuis plusieurs jours. C’est donc aussi simple que ça en réalité, je suis mort…voila tout.
J’ai encore essayé de me forcer à bouffer…mais je me suis mordu la langue en essayant, pas de sang…mais mes dents…mes canines se sont allongées. La soif est toujours la, plus terrible chaque seconde.
Le chat continu de miauler, il veut me rassurer je crois, je sens de la compassion en lui…je ne sais plus…je crois que je deviens fou…et c’est mon vœu le plus cher, je rêve de me réveiller dans une cellule capitonnée, une camisole de force comme vêtements mais avec un visage normal.
Mon Dieu…faites que je me réveil. Je vais aller me coucher…mais je ne dormirais pas, où pas tout à fait, j’entends des murmures dans ma tête, comme des appels…j’ai peur.


Vendredi 29 juin 2007

Je me souviens. La fille, elle était belle, ça oui. Je pensais l’avoir bien accrochée et on est sortit, j’avais bien rigolé samedi avec les potes, on avait but mais sans plus et je l’avais remarquée. On a discuté un moment et alors elle m’a demandé si j’habitais loin, on est alors sortit et comme un con, je me suis laissé avoir, elle voulait qu’on aille vite chez moi alors on a emprunté une petite rue derrière le bar. Et c’est là qu’elle m’a tuée.
Cette pétasse avait sortit un flingue de son sac et me l’a pointée sur la nuque, j’ai du lui donner mon portefeuille, mais j’avais tout dedans, mon argent, ma carte de crédit…et la seul photo où j’étais avec les grands parents. J’ai essayé de me retourner pour la cogner lorsqu’elle s’est barrée, mais cette pétasse m’a entendu et m’a tiré dessus. J’ai prit la balle en plein dans le ventre, j’ai vu la minuscule marque à peine visible qu’il reste.
Mais après ? Comment me suis-je retrouvé chez moi ? Une hypothèse me trotte dans la tête, mais je refuse, je ne veux pas !
Mes oreilles se sont allongées, comme celles de chauves-souris, mon nez est resté entre mes mains quand je me suis douché…finalement, ça n’arrive pas qu’aux noirs qui veulent se faire faire un reloocing de l’extrême. En me réveillant, j’ai ressentit une terrible douleur dans le dos, je n’arrive plus à marcher droit, il faut que je courbe l’échine pour que ce soit supportable.
Lorsque j’ai vu mon reflet…je ne sais pas comment j’ai fais pour ne pas hurler, mais je l’ai fais. Il n’y a plus rien de la personne que j’étais sur mon visage…il n’y a plus rien d’humain non plus. Mes doigts se sont allongés et mes ongles sont devenus noirs et tranchant, comme des griffes. Le travail a appelé, il a été facile de les convaincre que je n’allais pas bien, ma voix a changée, elle ressemble étrangement à celle de grand-mère Jane lorsque son cancer des poumons lui permettait encore de parler avant qu’elle ne soit condamnée au mutisme.
J’ai essayé de me tuer, j’ai prit un couteau de cuisine et l’ai enfoncé dans ma gorge, là où se trouvait la plaie, le couteau est presque passé de l’autre côté…sans me tuer, pas la moindre trace de sang sur la lame, j’en suis vidé.
Et le sang, cette idée m’obsède, mon apparence, la soif, la peur du soleil…j’ai toujours eu peur des vampires. Lorsque j’ai vu un vieux film étant gamin où un vampire plantait ses crocs en plastique dans la gorge d’une innocente jeune femme, cela m’a traumatisé…je n’aurais jamais crut en devenir un…et portant, comment pourrait-on qualifier autrement ce que je deviens ?
Les voix continuent de résonner dans ma tête, mais je n’ai plus peur, elles ne sont pas mauvaises…elles ne me veulent pas de mal…elles me ressemblent.
Yuna est gentille, malgré mon apparence, elle continue à réclamer des caresses et à dormir sur mes genoux…j’entends aussi ses pensées, elle me dit que tout va bien se passer.
Je voudrais y croire.


Dernière édition par le Mar 16 Oct - 5:00, édité 1 fois
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SquallDiVeneta
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MessageSujet: Re: Nouvelles en vrac   Nouvelles en vrac Icon_minitimeMar 16 Oct - 4:58

Samedi 30 juin

C’est finit.
Cette nuit, j’ai vu ce qui s’est passé, je me suis souvenu. Cette garce m’a bel et bien tué…où du moins ma laissé mourant dans cette ruelle, une balle logée dans le foie. Alors que je sombrais, il est venu à moi, ignoble, monstrueux, si semblable à ce que je suis à présent. J’ai eu peur, ho oui, qu’est-ce que je fus effrayé en le voyant s’approcher, pourtant, il n’était mué d’aucune intentions mauvaises, loin de là, il m’a parlé, il a essayé de me rassurer et m’a offert un choix. La mort…où une demi-vie dans une enveloppe charnelle comparable à la sienne. Je devais avoir plus peur de la mort que de lui, car j’ai accepté, et il m’a Etreint, faisant de moi son enfant.
Mon changement est finit, à présent, la lumière du soleil est pour moi un ennemi à fuir, la nourriture et l’eau ne sont que de lointains souvenirs, seul le sang pourra à présent me contenter. Mon apparence me condamne à l’exil dans les bas-fonds, en compagnie de mes frères et des bêtes qui ne me jugeront pas. Mes sens se sont aiguisés, afin de me permettre de survivre, l’obscurité est ma demeure à présent et la lumière un rêve d’une ancienne vie.
Je ne sais pas ce qu’il va se passer à présent, quelle vie m’attends réellement ? Quel sera le but de ma demi-vie ?
Je regrette tant de chose, je voudrais tant ne pas être sortit de chez moi il y a seulement sept jours…comment le destin peut-il se montrer aussi impitoyable ? Mais je sens que je dois l’accepter, les voix m’y encouragent, elles me disent de ne pas sombrer dans la colère, ce n’est pas dans notre nature. Nous les monstres, nous les rats-d’égouts comme ils nous appellent, nous sommes à la fois ceux qui sont le plus proches des humains et ceux qui en sont le plus éloignés, proche par l’âme, éloigné par l’apparence.
Cette nuit, je vais partir, rejoindre Wladimir, il m’attend en bas, je le sens. Je vais laisser Yuna ici, je ne veux pas qu’elle me suive, la pauvre bête n’y est pour rien dans ce qui m’arrive, je lui laisserais suffisamment de nourriture et d’eau pour qu’elle tienne jusqu’à ce qu’elle tienne jusqu’à ce que quelqu’un soit suffisamment inquiet pour venir voir ce qui se passe chez moi. Je lui expliquerais que je pars, elle comprendra.
Mais mes regrets vont surtout à Sarah et Papa et Maman…je sais qu’ils vont souffrir en constatant ma disparition, mais il vaut mieux qu’ils me croient mort que de me savoir prisonnier de cette demi-vie. J’aurais tant aimé voir Sarah se marier, avoir des enfants qui m’auraient appelé tonton, voir les parents émus par l’arrivé de petits-enfants…oui, je n’ai pas de regret pour moi, seulement pour les autres.
Papa...maman...Sarah, je vous aime.



Sarah termina la dernière ligne du journal intime de son frère, les mains tremblantes, les yeux embués de larmes. Elle resta assise sur le lit de son frère jusqu’à ce que le soleil se couche.

Lorsqu’elle rentra chez elle, elle ne portait dans ses mains que le journal de William, pressé contre son cœur, les yeux dans le vague. C’est à peine si elle fut consciente qu’elle se rendait chez elle, dans son propre appartement à une vingtaine de bloc de celui de son frère. Elle tapa le code d’accès sans s’en rendre compte et gravis les marches qui la séparaient de son appartement du sixième sans même que sa respiration ne soit altérée. Arrivée en haut, elle resta debout, face à la porte de son appartement, attendant, elle ne savait pas quoi.
La porte s’ouvrit après plusieurs minutes, devant Mike, son fiancé, surpris de la voir là, les yeux perdus, serrant contre elle un livre.

-Sarah. Balbutia-t’il surprit, un sac poubelle dans une main. Qu’est-ce que tu…

Sans dire un mot, la jeune femme enlaça son fiancé dans ses bras, le serrant le plus fort possible contre elle. Mike lui rendit son étreinte, la berçant un peu alors que Sarah se mettait à pleurer.

-Je suis allé chez Will…Dit-elle tout simplement entre deux sanglots.

Mike comprit et serra un peu plus sa fiancée contre lui, tentant de la calmer en lui chuchotant quelques paroles douces. Après quelques minutes passées ainsi, Sarah se dégagea lentement, s’essuya les yeux d’un geste vif, comme si à présent, elle refusait de laisser Mike voir qu’elle pleurait. Soudain, un éclair blanc et noir passa entre leurs jambes, Yuna descendit les escaliers en galopant avec toute son agilité féline. Mike s’apprêta à se lancer à sa poursuite mais Sarah lui fit signe qu’elle s’en occupait et descendît à son tour les escaliers, en bas, elle entendît la porte s’ouvrir, elle pesta contre sa malchance qu’un habitant profite de ce moment pour sortir, laissant ouvert la porte à Yuna.
Sarah sortit dans la rue et vie la queue du chat disparaître dans une allée derrière l’immeuble, courant après la chatte, Sarah s’enfonça dans la sombre ruelle et vit Yuna à quelques mètres d’elle, regardant quelque chose dans l’ombre que Sarah ne pouvait voir.

-Yuna, vient ici ! Appela Sarah d’une voix encore enrouée par ses sanglots. Allez dépêche !

La chatte l’ignora royalement et miaula avec satisfaction, regardant toujours dans l’ombre. Une main aux doigts incroyablement longs, blanchâtres et pourvus de longues griffes noires sortirent des ténèbres et caressèrent avec douceur la tête de la chatte qui ronronna avec plaisir.
Sarah retint sa respiration, les yeux rivés sur l’obscurité et la main qui continuait de flatter la tête du chat.

-Sarah…Murmura William de sa nouvelle voix rauque.

Will vit l’horreur dans les yeux de sa sœur, il la comprenait, il ne lui en voulait absolument pas, il savait à quoi il ressemblait. Mais au-delà de l’horreur, Will vit également la peine…l’horreur n’était dut qu’à cette peine, le chagrin de savoir ce qu’était devenu son frère. William avait reconnu son journal intime dans les mains de Sarah, il savait qu’il aurait dut le prendre avec lui avant de s’enfuir, mais au fond, il voulait que quelqu’un sache. Il voulait surtout que Sarah sache, qu’il ne l’avait pas abandonné de son plein gré, et surtout qu’il l’aimait.
Derrière Will, Wladimir, son Sire, celui qui lui avait donné une seconde chance, siffla légèrement pour lui rappeler qu’ils ne devaient pas traîner. A contrecœur, William acquiesça et s’éloigna, ne lâchant pas du regard sa sœur qui le sentait s’éloigner. Derrière lui, Yuna le suivit, ravie de retrouver son maître. Avant de disparaître dans une fausse menant vers les égouts, William s’arrêta pour regarder une dernière fois sa sœur, à présent, il avait une nouvelle vie à mener, pas forcément la meilleure qui aurait put s’offrir à lui, pas de la manière dont il l’aurait souhaité, mais il bénéficiait d’une seconde chance.
Et tant qu’il vivrait, il veillerait dans l’ombre sur Sarah.
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Le-Nain
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MessageSujet: Re: Nouvelles en vrac   Nouvelles en vrac Icon_minitimeMar 16 Oct - 8:56

affraid Quel inspiration, je lirai tout ça après les cours
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MessageSujet: Re: Nouvelles en vrac   Nouvelles en vrac Icon_minitimeMar 16 Oct - 14:50

Shocked quelle histoire...à la fin,j'étais persuadé que William allait tuer Sarah... Shocked
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MessageSujet: Re: Nouvelles en vrac   Nouvelles en vrac Icon_minitimeMar 16 Oct - 21:52

Shocked wouaw c'est digne d'un écrivain
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MessageSujet: Re: Nouvelles en vrac   Nouvelles en vrac Icon_minitimeMar 16 Oct - 22:14

Tu devrais vraiment écrire un livre.
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MessageSujet: Re: Nouvelles en vrac   Nouvelles en vrac Icon_minitimeMer 17 Oct - 7:03

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MessageSujet: Re: Nouvelles en vrac   Nouvelles en vrac Icon_minitimeJeu 18 Oct - 18:17

M-E-R-C-I
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MessageSujet: Re: Nouvelles en vrac   Nouvelles en vrac Icon_minitimeSam 23 Fév - 7:06

Imaginé en jouant à un jeu nommé Républic The Revolution, puis en laissant mon imagination vagabonder dans un train en allant à la fac, voila une autre nouvelle de mon crue.

Tueur né

Straton Beregoniv regarda sa montre en soulevant la manche de son imperméable, 14h38, il avait encore environ 12 minutes d’avance. Il pleuvait quelque peu depuis une dizaine de minutes mais rien de bien méchant, juste de quoi rafraichir cette journée de printemps novistranien. Cette petite république d’Europe de l’est, qui comme le reste du bloc soviétique, était tout d’un coup confronté à une liberté nouvelle et enivrante depuis que le jour de noël 1991, il y a donc environ 6 ans et quelques cinq mois, ce cher Gorbatchev avait fait comme cadeau au monde entier de démissionner en oubliant de demander à quelqu’un d’autre de prendre sa place.
Depuis, l’URSS avait littéralement explosé et laissé la place à plusieurs états qui avaient dut réapprendre à régner par eux même, bien sûr, les gentils américains étaient arrivés pour aider ces jeunes pays à devenir de belles démocraties comme ils les aimaient et depuis les fast-foods poussaient comme des champignons.
Non content de les empoisonner avec leur bouffe infâme, ils avaient droit à leurs sodas hyper sucrés, à leurs films glorifiant l’Amérique, à leur propagande permanente visant à leur faire oublier la propagande permanente qu’ils subissaient depuis la fin de la seconde guerre mondiale, bref, ils étaient confrontés au capitalisme qu’on leur avait apprit à haïr pendant un bon demi-siècle.
Mais Straton s’y faisait plutôt bien, pour les gens comme lui, ça ne faisait pas une grosse différence, que ce soit chez les cocos où les capitalistes, tuer rapportait toujours autant et se faisait de la même manière.

Car s’il y avait une chose que Straton savait faire, s’il devait se définir une seule activité, ce serait tuer, encore plus important que la bouffe et le sexe réunit, tuer était pour lui un mode de vie. Bien sûr il ne se définissait pas comme un de ces psychopathes qui débarquent dans une école, un centre commercial où un quelconque lieu bourré de monde, l’arme à la main et qui tire dans tous les sens, tuant avec difficulté une dizaine de pauvres types tout au plus avant de se faire sauter le caisson où de se faire plomber par les flics. Straton avait horreur de ce genre de types, de vrais amateurs, des petits employés qui pètent un plomb en beauté mais qui se couvrent de ridicule pour des gens comme lui en ne tuant que dix personnes en ayant tiré une centaine de cartouches.
Pour Straton, tuer c’était véritablement un job comme un autre, de tout temps il y avait eu des mercenaires, mais depuis quelques années, le terme était devenu péjoratif, alors on préférait tueur à gage, ça faisait plus classe, mais au final c’était la même chose. On le payant pour tuer quelqu’un un point c’est tout.
C’était la seule chose qu’il savait faire, les femmes le lui disaient le lendemain matin avant de se barrer, son ventre le lui disait lorsqu’il envisageait de cuisiner, et sa mère le lui disait les rares fois où il l’appelait. Dès 14 ans, Straton avait déjà tabassé plus d’un gamin et même deux où trois adultes, il suffisait de savoir où frapper et même un gosse sous-alimenté pouvait faire couiner comme un porc une armoire à glace de deux mètres. Il avait tué pour la première fois à 16 ans, deux adolescents à qui il avait cassé la gueule s’étaient mis d’accord pour lui faire la peau, acculé dans une ruelle, il avait sortit son cran d’arrêt qui jusque là ne lui avait servit qu’à faire pisser dans leur culotte les mômes et les avait saigné avec. C’était un peu comme le sexe, on tâtonne au début, on hésite, on a peur de mal s’y prendre mais au final on prend son pied. Il avait tout de même récolté une belle cicatrice au menton mais au final il avait laissé derrière lui deux jeunes trous du culs couverts de sang qui n’allaient plus le faire chier.
Ensuite, il avait enchaîné les petits boulots pour quelques mafieux avant d’entrer dans l’Armée Rouge, un parcours étrange mais quand on vous choppe pour meurtre et qu’on vous propose soit le goulag soit l’armée, vous signez tout de suite.

Straton s’y était plut, c’était comme la maison, sauf qu’au lieu de se faire tabasser par son père lorsqu’il rentre du bistrot complètement bourré, c’est par votre sergent instructeur qui lui sait très bien ce qu’il fait. Pour quelqu’un dont le nom signifiait guerrier, l’armée ne pouvait qu’être une seconde maison, on lui avait apprit à tirer à la kalachnikov presque immédiatement arrivé, debout tous les matins avant l’aube, manœuvre, entraînement, sergent oui sergent, exercice, et couché quelques heures avant l’aube. Et ça durant près de dix ans, le service ne durait que deux ans, mais Straton avait signé pour plus, il avait plombé quelques afghans avant que Gorbatchev ne les rappelle pour d’obscures raisons. On disait la guerre impopulaire, pourtant lui s’y était éclaté. Entre temps il avait été enrôlé dans les Spetsnaz, c’était l’armée mais en encore plus dur et plus amusant.
Il avait finalement réintégré le civil deux mois avant que l’URSS ne disparaisse, l’armée se désengageait de plus en plus des conflits et il était cantonné à sa caserne à attendre que les jours passent et qu’on l’envoi tuer quelqu’un sans trop y croire.
Depuis, il avait vécu une vie tranquille, se mettant au service de mafieux, hommes politiques, commerçants, de vieilles connaissances de l’armée où d’espions étrangers, pour lui, d’où que vienne l’argent il était bon à prendre. Après tout, il était un assassin, il n’allait pas se mettre à avoir des remords à propos des origines et des motivations de ses employeurs.
Blond, les yeux bleu, très bien bâti, allant chercher dans les deux mètres cinq, forte mâchoire, cicatrice sur le menton et sur le sourcil droit (une bagarre dans un bar lors d’une permission, le gars s’en était sortit vivant mais avait dut chier ses dents le lendemain), Straton était pour le moins impressionnant, mais il savait que s’il sortait son Makarov PMM ou simplement sa lame de rasoir, il pouvait se faire pisser dessus n’importe quel mec pas très couillu.

C’était pour le travail qu’il était là à se mouiller devant le restaurant « La brise de Navistrana », plutôt prétentieux mais pas assez chic pour prétendre à une véritable clientèle riche, ce restaurant était surtout destiné aux grandes gueules qui voulaient se donner un genre, en tout cas c’est comme ça que Straton le voyait. Il était planté devant de l’autre côté de la rue, assit sur un banc qu’il occupait seul (les gens ont toujours une certaine réticence à s’asseoir à côté d’un inconnu, surtout quand cet inconnu fait dans les deux mètres et n’a pas la figure avenante). Ca faisait au moins trois longues heures qu’il attendait, sa cible prenait surement son café en ce moment, il allait payer bientôt et sortir le sourire aux lèvres, sans se douter que ce qui l’attendait n’allait pas du tout le faire sourire.
Voukol Vielnev, patron de « La voix de Navistrana », un journal local assez lut pour que les propos qui y étaient écris à son encontre déplaise fortement à l’employeur de Straton.
Depuis que Novistrana avait enfin put devenir une véritable république, libérée des ordres de Moscou, les luttes politiques avaient fait rage dans le pays. Chacun se découvrait des ambitions de grandeur et voulait soudainement devenir le président de ce petit Etat. Comble de l’ironie, c’était Mikhaïl Kouriakov qui avait été élu président en 92, Kouriakov n’était autre que le chef de la police secrète de Novistrana, opérant sous les ordres directs de Moscou. « Et pour fêter l’arrivé de la démocratie dans notre bon pays, à la disparition de notre maléfique oppresseur soviétique, faites un triomphe à l’ex-exécutant de notre maléfique oppresseur soviétique, j’ai nommé Mikhaïl Kouriakov. » Kouriakov avait entreprit une politique de fer, éliminant un à un ses opposants politiques pour au final se retrouver sans le moindre adversaire politique. Mais avec l’arrivée prochaine des élections présidentielles, les politiques en herbe avaient resurgit de toute part, faisant fit des menaces et des interdictions des partis politiques.
C’était le cas de Alexandre Knavine, l’employeur de Straton, ses parents avaient été déportés dans un Goulag par Kouriakov lorsqu’il était encore chef de la police secrète, Alexandre y avait échappé car pensionnaire dans une école d’état à l’époque, Kouriakov n’avait pas cherché plus loin. Knavine avait alors commençait à organiser sa vengeance et apparemment s’y était très bien préparé, car à présent à la tête d’une des plus puissantes factions politiques de Novistrana, « Le Parti National Libre ». Nom pompeux et assez contradictoire mais cela ne semblait pas gêner ses adhérents, frôlant à la fois le racisme, l’appel à la liberté et au progrès, il avait sut séduire son monde grâce au charisme du petit Alexandre Knavine.
Mais Alexandre n’était pas un saint et Voukol Vielnev ne se gênait pas pour le dire dans sa presse, Alexandre avait tout essayé pour le faire taire, pots-de-vin, menaces, sa femme s’était fait passée à tabac deux jours plus tôt et ce gros porc continuait d’aller dans son restaurant préféré sans se formaliser. Straton n’était pas particulièrement favorable aux idées politiques d’Alexandre, mais il se ferait une joie de tuer Voukol Vielnev, l’une des rares vertus de Straton était qu’il n’aimait pas que l’on fasse du mal aux femmes, bien sûr, Voukol n’était pas responsable directement du passage à tabac de sa femme, mais qu’il y réagisse si peu lui foutait les couilles à l’envers.
Il était chargé soit de lui faire assez peur pour lui faire passer l’envie de dénigrer Alexandre Knavine dans sa presse soit de le tuer s’il refusait d’entendre raison, son successeur saurait sûrement se montrer plus compréhensif. Mais Straton était sûr qu’il allait le tuer quoi qu’il arrive, il en avait follement envi.

Voukol sortît un quart d’heure plus tard, frottant encore avec satisfaction son ventre proéminant et s’en retourna vers les bureaux de son journal. Le bâtiment était à vingt minutes à pieds, sûrement le gros bonhomme obèse s’arrangeait-il avec sa conscience en faisant ce trajet à pied, s’imaginant que cela compensait ses véritables orgies qui l’avait transformé en une gigantesque baudruche. Straton s’était levé et avait traversé la route sans faire attention aux quelques voitures qui le klaxonnèrent timidement, même à l’abri derrière leur volant, les gens hésitaient à se montrer coléreux envers le colosse. Straton avait déjà tout prévu, à mi-chemin, Voukol empruntait une petite ruelle sombre qui permettait de gagner cinq bonnes minutes de trajet, ce qui prouvait qu’il n’était pas si soucieux de faire de la marche pour sa « ligne ». Là, Straton s’occuperait rapidement de son cas et repartirait aussitôt sans que personne ne remarque rien. Il n’y avait pas foule dans les rues de la capitale dans cette partie de la ville pourtant relativement proche du centre ville mais assez pour que l’on ne le remarque pas trop. De toute façon, abrité sous un parapluie qui ne permettait pas de couvrir toute la surface de son corps, Voukol ne le remarqua même pas, ne jetant pas un regard en arrière, plus le temps passait et plus Straton avait envi de le tuer. Enfin, après dix minutes de marche, Voukol bifurqua dans la fameuse ruelle et Straton s’engagea à sa suite.
Le passage faisait une trentaine de mètres de long, par temps sec, des vêtements devaient certainement pendre au-dessus du sol, suspendu par des fils entre les bâtiments, mais la fine pluie avait persuadé les ménagère de ne pas sortir leur linge, au moins Straton ne serait pas surpris par une quinquagénaire occupée à rentrer ses sous-vêtements. Voukol avait environ sept mètres d’avance et marchait lentement en sifflotant un air énervant.
Straton sortit sa lame de rasoir de sa poche, ces vieux outils que les barbiers utilisaient à une époque révolue où il y avait des personnes spécialisées dans le rasage de près, en un sens, Straton aussi était un expert pour raser de très près.

-Monsieur Voukol ? Demanda Straton d’une voix amicale une fois arrivé à moins d’un mètre derrière le bibendum qui ne s’était rendu compte de rien, se préparant à lui trancher la gorge une fois qu’il se serait retourné.

-Oui. Fit Voukol en se tournant plus vite que sa corpulence n’aurait plus laisser le présager.

Straton fendît l’air d’un geste expert avec sa lame, mais alors qu’elle aurait dut lui entailler la gorge et laisser un flot de sang dégouliner sur la pense de sa cible, Voukol fit un bond en arrière en poussant un hurlement aigu. Straton lui entailla simplement l’avant-bras de Voukol duquel il tenait son parapluie qu’il lâcha.
Straton jura et frappa le parapluie qui lui tombât dessus et chercha de sa main libre la tête de Voukol qui prit ses jambes à son cou. Déjà, l’obèse avait parcourut la moitié de la ruelle, courant comme un dératé, les bras écarté comme un de ces personnages de dessins animés pitoyables. Straton jura à nouveau et lâcha dans sa poche sa lame de rasoir et plongea sous son imperméable sa main pour y récupérer son Makarov, il n’aurait pas pensé avoir à l’utiliser.
Sortant le semi-automatique, il prit une demi-seconde pour viser et tira, le silencieux fixé au canon étouffa le bruit en un sifflement aigu. La balle rattrapa Voukol en un dixième de seconde, mais l’homme avait commencé à tourner la tête avant que Straton ne presse la détente et au lieu d’entrer dans sa boite crânienne pour s’y fragmenter et truffer d’éclats de plombs sa cervelle, la balle lui déchiqueta l’oreille droite. Voukol hurla comme un chien battu et bifurqua à gauche, se jetant de tout son poids sur une pauvre porte qui céda sous la masse de l’homme.
Straton hurla de rage, pestant contre la chance incroyable du journaliste et se rua à sa poursuite, pénétrant dans le couloir mal éclairé de l’immeuble, il le vit à l’autre bout ouvrir une autre porte et arriver dans la cage d’escalier du bâtiment. Straton tira sans prendre le soin de viser et la balle alla pulvériser des morceaux de bois de la porte qui se refermait sans blesser Voukol. Straton se lança à sa suite, défonçant la porte d’un coup d’épaule et entendit sa cible dévaler les escaliers, ce crétin espérait trouver refuge au sous-sol.

-Qu’est-ce qui se passe en bas ?! S’exclama une vois au-dessus de lui.

Sans hésiter, Straton leva son arme et tira sur la tête qui dépassait de la rambarde d’escalier deux étages plus hauts, un petit binoclard reçut la balle en plein front et fut réduit au silence. Satisfait d’avoir enfin atteint une cible, Straton sourît et descendit les escaliers pour rattraper Voukol.
Arrivé dans la cave, Straton poussa un hurlement de rage qui dut résonner dans tout l’immeuble, face aux escaliers, un large trou dans le mur de brique donnait sur une rivière verdâtre qui circulait dans un boyau circulaire, deux passerelles l’entourant. De tous les bâtiments de cette ville il avait fallu que Voukol se réfugie dans celui où le sous-sol laissait libre accès vers les égouts. S’il prenait trop d’avance il ne le rattraperait jamais.
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MessageSujet: Re: Nouvelles en vrac   Nouvelles en vrac Icon_minitimeSam 23 Fév - 7:06

Straton se lança sur la passerelle au-dessus du flot de déchets puant et regarda à gauche et à droite, à la recherche de l’ombre fuyante de Voukol, il repéra le journaliste sur sa gauche et s’élança à sa poursuite, se maudissant de n’avoir pas tout de suite sortit son arme dans la ruelle pour l’abattre d’une balle dans la tête quand il lui tournait le dos insouciamment, à présent il allait puer pour le restant de la journée. Voukol courait tout droit, soufflant comme un cheval sous l’effort. Straton le rattraperait rapidement malgré son retard. Au loin il vit la lumière d’une plaque dégout donnant sur la surface mais par chance les barreaux de l’échelle y menant étaient tordus et bouffés par la rouille, ils ne supporteraient pas le poids de Voukol qui ne s’attarda même pas pour tenter de les grimper et s’engouffra dans un autre boyau.
Straton ralentît légèrement l’allure, préférant préserver son souffle pour éviter d’inhaler trop de cette puanteur infâme à côté de laquelle, même les charniers d’Afghanistan semblaient sentir la rose. Voukol courait toujours avec une légère avance mais semblait se fatiguer, il passa près d’une échelle mais regarda derrière lui et cria en se rendant compte qu’il était si près et se remit à courir encore plus vite.

-C’est ça cours mon gros ! Cria Straton avec colère. Ca te fera plus maigrir que tes vingt minutes de marche quotidienne entre deux orgies !

Ses mots résonnèrent dans les égouts, les voitures et les rumeurs de passants au-dessus lui répondirent leur flot de sons indistincts. De crissements écœurants résonnèrent sous ses pieds lorsqu’il marcha par inadvertance sur quelques cafards qui s’était trop longtemps aventuré devant lui.

-Personne ne va venir te sauver ici ! Poursuivit-il. Tu aurais dut être plus sympa avec Knavine, à force de dire du mal des gens on les vexe et voila où ça mène. On t’avait pourtant prévenu, proposé de l’argent, on t’a dit que ça finirait comme ça et t’as rien voulu savoir ! On a tabassé ta femme et toi le lendemain tu en remettais une couche ! Je n’aime pas cogné les femmes, à cause de toi j’me suis senti très mal hier !

-Laissez-moi tranquille ! Hurla Voukol, pleurant à moitié quelques mètres plus loin.

-Ca c’est pas possible mon pote. Répondit Straton. J’aurais voulu que ça se passe plus gentiment mais tu ne m’as pas laissé le choix. Regardes, tu vas crever comme un cafard dans ces égouts puant, on ne viendra te chercher que parce que ton corps aura bouché les évacuations d’un gars qui appellera les sanitaires quand il sera inondé par sa merde, y a plus glorieux comme fin !

Straton fut récompensé par les sanglots étouffés du journaliste qui semblait presque sur le point de mourir asphyxié, son souffle sifflant résonnait fort à présent, il avait dut s’arrêter.
Straton se mit à marcher, se dirigeant vers la source des sifflements à quelques mètres de lui, dans le noir à une intersection. Les bouches d’égouts étaient rares et trop petites pour qu’on puisse s’y faufiler, ne laissant passer qu’une mince lueur tous les dix mètres. A mesure qu’il avançait, la vue de Straton s’habituait au noir, il n’avait pas tort quand il disait que Voukol allait mourir comme un cafard, il y en avait partout sur les parois, certains étaient aussi gros que sa paume. Il n’était pas particulièrement maniaque de l’hygiène, son travail ne le lui permettait pas, mais là il regrettait de s’être aventuré ici, ses rangers allaient être dégueulasses.
Ils avaient dut mine de rien bien s’éloigner du centre ville, ici les murs étaient en vieilles briques et pas en bétons ou en ciment comme au début. D’ailleurs cela faisait un moment que la passerelle de fer c’était transformée en un vieux chemin de pierre et de bois par moment même. Enfin, Straton arriva à la bifurcation, Voukol était adossé à un mur en piteux état, se tenant la poitrine, la face toute rouge, les yeux exorbités, tentant vainement de reprendre son souffle. Son oreille qui avait été touchée par sa première balle avait laissé place à un trou sanglant dans sa tête d’où s’écoulait un mince filé de sang.

-Par pitié…Fit-il en suffoquant. J’ai de l’argent…

-Mon employeur aussi. Répondit Straton distraitement en se posant devant lui.

-J’vous en donne plus…

-C’est pas génial pour les affaires de retourner sa veste, après bonjour pour retrouver un job. Désolé mon pote, mais c’est ici et maintenant que ça s’arrête pour toi.

Le regard de Voukol s’était fait suppliant, il ne prêtait même pas attention aux cafards énormes qu’il avait écrasé en s’appuyant contre son mur et à ceux qui lui grimpaient dessus. Straton grimaça de dégout en en voyant un énorme blanc de la taille d’une assiette sortir d’une fente du mur et s’approcher avec avidité du trou sanglant où avant se trouvait l’oreille de Voukol. Allait-il tenté de le bouffer ?
Straton leva son arme, Voukol leva une main devant sa tête comme si elle allait le sauver et eu un mouvement de recul…et le mur s’effondra derrière lui. Voukol partit en arrière, hurlant comme un damné, tombant dans les ténèbres. Straton, trop effaré pour réagir à temps ne put que le regarder disparaître dans le noir. Le bruit qu’avait fait le mur en s’effondrant était épouvantable mais le hurlement de Voukol résonna encore plus longtemps et plus fort. S’approchant du gouffre béant, Straton se rendit compte que derrière le mur se trouvait une pente abrupte plongeant dans la pénombre. Il n’avait aucune idée de la profondeur de ce truc et ne voulait pas du tout vérifier. De toute manière, blessé et après une chute pareille…les gémissements de Voukol lui parvinrent.
Straton jura, cette misérable merdre était encore en vie. Ca n’avait pas d’importance, il n’allait pas plonger là-dedans pour achever le boulot, Voukol n’arriverait pas à s’en sortir vivant.
Mais la pente n’était pas si raide que ça, avec quelques efforts même ce porc arriverait à remonter, et vive l’effet que cela ferait si on le retrouvait dans deux jours, errant dans les rues de la capitale, couvert de merde et gueulant que Knavine avait envoyé un gros bras pour le descendre. Si au moins il avait fermé sa gueule…

Se maudissant, Straton prit son courage à deux mains et se laissa glisser en s’efforçant de ne pas tomber la tête la première, il allait lui coller une balle dans la tête une bonne fois pour toute et remonter direct après. Il irait prendre une bonne douche, se trouver une femme pour la nuit, une pute s’il le fallait et irait tranquillement chercher sa paye le lendemain, après ça il irait quelque part où les cafards ne faisaient pas la taille d’une soupière. Sa glissade dura au moins deux minutes, il n’y voyait presque rien, il voulait chercher son briquet dans sa poche mais craignait que le moindre mouvement n’entraîne sa chute, il avait réussi à rester relativement propre jusqu’à maintenant, ce n’était pas le moment de faire le con et de plonger la tête la première dans un fleuve de merde.
Soudain, une chose blanchâtre bougea à sa droite, un mouvement fugitif dans son champ de vision mais bien réel. Straton cria sous l’effet de la surprise et perdit l’équilibre, la glissade fut beaucoup plus courte et rapide. Il dégringola et alla rejoindre le sol qui ne devait plus être qu’à cinq où six mètres, au moins il atterrît sur du sec, mais aussitôt il se redressa, l’arme au poing. Ce truc blanc, il l’avait vu, c’était gluant, sale…et énorme, au moins la taille d’un chien, un de ces chiens à la mode, les Bergers allemands…non, ça ne pouvait pas être ça.
Son imagination lui avait joué un putain de tour et lui avait fait voir un truc qui n’existait pas, ou alors était-ce Voukol qui essayait déjà de ramper vers la surface ?
Mais il entendît son gémissement devant lui à quelques mètres, préférant ne pas savoir ce qu’il avait vu, Straton avança dans le noir complet, se fiant à son ouïe, Voukol n’était plus loin, il devait ramper car le son venait du sol. Straton sentait des choses éclater sous ses pieds, des putains de cafards…des putains d’énormes cafards.
Serrant son Makarov très fort de sa main droite, il chercha de la gauche son briquet dans la poche de son imperméable et le sortit. Il fit tourner la molette et une longue flamme en sortit. Il était dans une immense salle rectangulaire, des arches marquaient de nouvelles galeries souterraines sur les côtés, comme dans de vieilles cathédrales même si le plafond n’était pas très haut…et tout était recouvert de ces putains de cafards. Des énormes, blancs pour n’avoir jamais vu la lumière du soleil depuis des années…des siècles.
Voukol était là, prostré sur le sol à deux mètres à peine, recouvert de ces saloperies qui commençaient à le bouffer. Straton n’avait pas ressentît cela depuis qu’à 14 ans son père était rentré encore bourré et avait faillit le tuer, il avait peur, il avait une putain de frousse et tremblait de tous ses membres. Il se serait pissé dessus si sa vessie avait été pleine. Soudain, dans l’obscurité à quelques pas de lui, quelque chose bougea, encore plus gros que le truc qu’il avait vu plus tôt, lui arrivant au moins à la taille. Voukol hurla, un cri terrible, plein de terreur, la chose se jeta sur sa tête et l’enferma dans sa gueule énorme, le soulevant du sol malgré son poids. Cette chose qui n’aura jamais dut exister s’abattit sur lui en un éclair, mais son hurlement ne cessa pas pour autant et s’intensifia encore.
Un autre surgît des ténèbres et engloutit entièrement l’une de ses jambes qui battait l’air, la bête l’arracha comme un homme arracherait un brin d’herbe et l’avala d’une traite puis s’attaqua à son autre jambe.

Straton se rendit compte que lui aussi hurlait, il leva son Makarov et ouvrit le feu sur la bête qui se tordit de douleur et tourna vers lui sa gueule pleine de sang, des morceaux de cuisse arrachés encore accrochés à ses mandibules. L’un des tirs lui fit voler en éclat la tête dans un jet de liquide jaunâtre puant. L’autre bête qui avait arraché la tête de Voukol lâcha sa proie et se tourna vers Straton en poussant un hurlement strident, Straton ouvrit le feu, deux balles partirent puis l’arme se bloquant, vide. Straton expulsa le chargeur et en inséra un autre en un éclair mais celui lui parut durer une éternité et fit feu à nouveau, la bête explosa elle aussi, mais dans son agonie, elle poussa un cri auxquelles d’autres créatures répondirent dans le lointain.
Straton tourna les talons et entreprît d’escalader la pente qui tout à l’heure lui semblait bien moins raide, il dérapa, serrant toujours son briquet et son arme alors que les cris se rapprochait, les autres insectes plus petits commençaient à ramper sur Straton qui sentait leurs petites morsures le harceler. Elles le dévoraient petit à petit, elles allaient le bouffer vivant, les hurlements des autres énormes cafards se firent bien plus proches. Straton hurla de douleur lorsqu’une blatte de la taille d’un chat plongea sa gueule dans son mollet droit et en arracha un énorme morceau de muscle encore palpitant. Il pointa le canon de son arme dessus et tira, la chose explosa et il put voir le spectacle unique de son mollet retomber et glisser sur la pente avant d’être ensevelît par les insectes.
Soudain, d’énormes pattes l’entourèrent et une des bêtes surgît des ombres, se penchant sur lui, ses yeux reflétant sa faim avide, sa puanteur lui donnant la nausée.
Straton tira, encore et encore, la créature mourût sur lui, les petites continuaient de le dévorer, il n’avait plus la force de repousser le corps du cafard mort. La douleur intolérable ne cessait de le harceler, d’ici peu s’il ne mourrait pas avant elle le rendrait fou.
Une autre immense bête arriva sur lui, le liquide puant qui la recouvrait dégoulinant sur lui, puis elle enferma sa tête dans sa gueule. La dernière pensée qu’eux Straton Beregoniv avant de mourir fut que finalement, il n’était pas le meilleur de sa profession, ces charmantes petites bêtes le faisaient elles aussi très bien.
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MessageSujet: Re: Nouvelles en vrac   Nouvelles en vrac Icon_minitimeSam 23 Fév - 16:53

Tu t'arrêtes jamais ?
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MessageSujet: Re: Nouvelles en vrac   Nouvelles en vrac Icon_minitimeSam 23 Fév - 16:57

arrête tu vas lui donner de mauvaises idées... MrGreen
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MessageSujet: Re: Nouvelles en vrac   Nouvelles en vrac Icon_minitimeDim 24 Fév - 15:44

VAMPIRE BLOODLINES POWA!!!!

Si ça prend à l'un d'entre vous de créer u forum vamp', je suis. drunken


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MessageSujet: Re: Nouvelles en vrac   Nouvelles en vrac Icon_minitimeDim 24 Fév - 16:45

très peu pour moi, j'ai deja trois fofos sur le dos Very Happy
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MessageSujet: Re: Nouvelles en vrac   Nouvelles en vrac Icon_minitimeDim 24 Fév - 17:40

Shocked !

lesquels?! Suspect
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MessageSujet: Re: Nouvelles en vrac   Nouvelles en vrac Icon_minitimeDim 24 Fév - 17:51

bin, celui la et deux autres MrGreen
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MessageSujet: Re: Nouvelles en vrac   Nouvelles en vrac Icon_minitimeDim 24 Fév - 17:52

peur d'une défection de masse des derniers chevaliers?
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MessageSujet: Re: Nouvelles en vrac   Nouvelles en vrac Icon_minitimeJeu 13 Aoû - 1:06

Je sais même plus si j'avais lu ces chefs-d'œuvre de Squall Shocked
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MessageSujet: Re: Nouvelles en vrac   Nouvelles en vrac Icon_minitimeJeu 13 Aoû - 1:23

lesquels ?

(des chef-d'oeuvres ? tout ses textes quoi. Razz )
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MessageSujet: Re: Nouvelles en vrac   Nouvelles en vrac Icon_minitimeJeu 13 Aoû - 1:53

Bah les deux nouvelles du topic que je viens de lire MrGreen

A Squall : Tu pourras en refaire d'autres spt Very Happy Tu devrais les publier sur UTW, tu ferais un carton Wink


Dernière édition par Le-Nain le Jeu 13 Aoû - 14:52, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Nouvelles en vrac   Nouvelles en vrac Icon_minitimeJeu 13 Aoû - 10:53

Le-Nain a écrit:
Bah les deux nouvelles du topic que je viens de lire MrGreen

Tu pourras en refaire d'autres spt Very Happy Tu devrais les publier sur UTW, tu ferais un carton Wink

(mais a qui qui s'adresse ? confused )
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MessageSujet: Re: Nouvelles en vrac   Nouvelles en vrac Icon_minitimeJeu 13 Aoû - 14:14

Bah à Squall MrGreen
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MessageSujet: Re: Nouvelles en vrac   Nouvelles en vrac Icon_minitimeJeu 13 Aoû - 14:19

utilise pas la 2ème personne du singulier alors! Laughing
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