Ballade dans les archives.

La grande salle des archives s’offrent à vous depuis des heures entières, a travers ses parchemins et ses livres ancestraux, elle semble vous entraîner au fond de ses entrailles poussiéreuses. C’est alors que votre regard se pose sur un vieux parchemin enfouie sous quelques toiles d'araignées. Vous le prenez, et le poser délicatement sur la table près de la bougie, encore jauni par le temps, vous retirez la ficelle qui l'entoure et le dépliez délicatement. Le texte est tachée de sang, mais seul un petit passage et encore lisible...

...n.nad..fa.rc nous avons bloquer les portes extérieures, mais cela ne les a pas empêché de passer. Entraîné par leur fureur, leur horde malsaine se déverse sur nos forces. Mon père, vous nous avez oubliez mais sachez que vous servir fut un honneur immense. Mais le destin que vous nous avez choisi va bientôt prendre fin. Nous avions combattu avec ardeurs dès les matines, jamais les hommes se sont transpercés avec autant de fureur. Le carnage fut entier, le combat sans pitié et beaucoup d'entres nous sont morts ou blessés. Moi même je suis touché, ma cuisse est traversé par une épaisse entaille...
Maintenant, nous nous sommes repliez dans la salle des banquets, en haut de la tour. Déjà j'entends les pas et les cris dans les marches qui viennent jusqu'ici. Du haut de la tour, l'extérieur n'est que feu et cendres ! L'air nous étouffes, la nuit semble interminable. Nous ne sommes plus qu'une poignée mais nous ne tiendront pas. Peu à peu, la mort approche, je le sens autant que mes frères ici présent. Nous avons scellé la porte mais ils passeront quand même, nous ne les retiendront pas, nous retarderons seulement notre mort. Les hommes entamment une dernière prière, moi je pense à mes frêres tombés, à ma famille et mes enfants si loin de moi déjà, l'air sadouci autour de moi, les bruits se taisent pendant un moment. Puis le vacarme du combat reprend, j'entend les souffrances de nos hommes qui se meurent peu à peu à l'extérieur. L..te...port...tremble, ils sont là, je ne puis...da..mai.df...gue..

La fin semble ilisible, une tache cache les écritures, seul le nom de l'auteur figure encore sur le vieux papiers...

Charles de Bézier, 1106 après J.C

Qui est cette homme ? Que fesait-il ici ? Que combattait-il ? Un flot de questions traversent votre pensée. Peut être ne trouveront-elles jamais réponses, mais les mémoires figurent encore et encore à travers les âges. Vous vous retournez, le viel homme qui s'occupe des archives vous observe. Caché sous un capuchon, son visage semble aussi vieillit que les parchemins dont il a la responsabilité. Vous découvrez la sagesse de son regard, il vous sourit. Peut être peut-il vous répondre aux questions qui vous tracasse tant, mais c'est déjà trop tard, l'homme s'en est allé à ses occupations...

petit coté assaut goblin non Shocked

Sa me fait penser au seigneur des anneaux dans la moria Shocked

c est exactement ce que j insinuais de maniere moin bourrine

Tandem_93 a écrit:: Sa me fait penser au seigneur des anneaux dans la moria

Il est vrai que je m'en suis inspiré (merci Tolkien) Embarassed

ralalla Tokien puit inépuisable d'inspiration !!!!!!! prosterne

Témoignage du père Kurnt, moine supérieur de l’abbaye de Francfort, ayant recueillit un soldat de la Koalition, retrouvé errant aux abords de la ville de Darmstadt.

(…)le pauvre homme avait été retrouvé par quelques fermiers au petit matin du jeudi 16 avril de l’an de grâce 1145. Je fus incapable d’obtenir de lui ni son nom ni son âge mais j’estimais qu’il n’avait pas encore trente ans (…). Alors dans un état de fatigue avancé, je soupçonnais les paysans qui l’avaient mené à notre abbaye de l’avoir maltraité, affaibli et décharné, j’appris qu’il tentait de voler quelques betteraves à peine mures encore en terre. Pourtant, lorsqu’il nous fut amené, il était incapable de se nourrir, non pas qu’il fusse réellement en mauvaise santé, il n’avait plus la volonté de manger et était trop agité pour que l’on puisse lui faire ingurgité quoi que ce soit. (…) à l’aide de trois frères, nous l’eûmes forcé à deux reprises de le forcer à avaler un simple bouillon, les cris qu’il poussa alors me terrorisèrent en encore la nuit parfois je les entends hanter mes rêves.
Si se montrer brusque envers lui le mettait dans un état de stress et entraînait un comportement violent, le laisser dans un environnement sombre l’horrifiait à tel point qu’au bout de la troisième nuit de son arrivée, le père Hans et moi-même nous relayèrent afin de garde les torches allumées dans sa cellule toute la nuit. (…) ses hurlements étaient pires que tout, l’esprit du pauvre homme était définitivement perdu, nul doute à ce sujet, et son corps dépérissait à mesure que le temps passait. Pourtant, il ne fallut pas moins de six jours pour que ses tourments cessent et que notre seigneur l’accueille auprès de lui.
Comme je l’eut dit, jamais je ne pus obtenir ni nom ni âge, mais au cour de ses délires, le jeune homme parlait, ses songes étaient habités par d’étranges créatures qu’il disait se fondre dans les ténèbres, emportant ses camarades les un après les autres, les entraînant dans la nuit, d’aucun n’en revenant jamais. (…) je ne sais quelle folie frappa cette pauvre âme, quels démons purent le mettre dans un tel état, mais pourtant, lorsque la nuit venait, et que malgré la lumière de sa cellule, ses cris résonnaient dans l’abbaye, je ne pus m’empêcher de partager sa frayeur de l’obscurité lorsque l’on l’entendit hurler à la mort, proclamant que « les ténèbres viendraient nous chercher tous et nous emporter ».
(…) il mourût durant la nuit du vendredi 24 avril, ses dernières paroles furent toujours celles de son esprit tourmenté « ils viennent m’emporter ». Tout du long de son agonie, il ne cessa d’appeler par leurs noms des personnes qui n’étaient pas présentes. C’est avec honte que j’avoue que son trépas me soulagea presque car sa folie avait jetée sur notre communauté un terrible sentiment de peur, et même aujourd’hui, nous continuons de garder torches et bougies allumées la nuit.
(…) le plus troublant, et le plus effrayant à ce jour reste qu’après la découverte de ce pauvre homme, nous entendîmes se dire que d’autres frappés du même mal avaient été trouvés un peu partout dans la campagne à l’est et au nord de Francfort. Nul ne sait d’où ils venaient ni ce qui provoqua cette folie, mais depuis lors, une sombre rumeurs circule sur les forêts où l’on retrouva beaucoup de ces égarés, tous s’accordent à dire qu’en son sein réside une terrible malédiction, un terrible démon des ténèbres, une Ombre, prête à dévorer toute âmes passant à sa portée, ne laissant derrière elle qu’une enveloppe dénuée de raison et frappée de folie.

Les Ombres on encore frappé... Razz

(vivement que j'achève Gouffre pour faire un Intermission d'intégration au Juste)

Ou t'arreteras tu squall ? Smile

Une telle passion pour amonceller les récits motivent à écrire

(A prononcer avec une voix monothone et dénué de sentiment ((façon secte quoi!)) :

SQUALL EST NOTRE MAÎTRE. SQUALL EST NOTRE MAÎTRE. SQUALL EST NOTRE MAÎTRE. SQUALL EST NOTRE MAÎTRE.

prosterne

/Note du conservateur des archives de l’Ordre Abraham Jirgo : ce document est une copie d’écrits retrouvés dans une sorte de temple abandonné situé dans une forêt au nord de Heidelberg en Palatinat, en hiver 1098, ils me furent céder par un fermier local en janvier 1121 qui ne put me diriger vers le lieu où il les a découverts. Les parchemins au nombre de quatre étaient dans un tel état que je ne pu qu’en lire la moitié et je m’empressa de les recopier, les originaux ont disparu sans laisser de traces peu après la rédaction de ce document, le mystère sur ce phénomène reste complet.
De ces textes mystérieux, j’en ai déduis qu’il s’agissait d’un recueil de prophéties, de psaumes et de rituels païens particulièrement sombres, axés sur une divinité chaotique encore inconnue : Sithis.
Les nombreuses redondances et les passages confus me laissent penser que ce culte est celui de déments ayant perdu contact avec la réalité et dont la cruauté est à craindre./

(…)dans les ténèbres la Mère attend, promise au grand Néant, le Si…

(cette partie fut illisible sur trois lignes, l’humidité ayant fait disparaître l’encre)

…ses enfants la servons pour l’éternité, au nombre de quatre, nous l’honorons et servons de bras armé pour le Néant. Notre aîné nous protège, nous murmure les paroles de la Mère Noire, son plus fidèle enfant, son Grand Dévot, la garde dans son foyer de ténèbres, là-bas dans les Tréfonds, elle patiente.
Lorsque viendra l’Egaré, le temps viendra pour le Néant de réclamer ce qui lui est destiné, il…

(cette partie est elle aussi rendue illisible, mais cette fois par une matière brunâtre qui fit partir l’encre lorsque je tenta de l’hotter, je soupçonne le paysan qui me l’avait vendu de s’être nettoyé le derrière avec…)

…et enfin les Ombres régneront sur leur royaume.

/Note du conservateur, la suite est une série de mots dans une langue étrangère qui résista à toutes mes compétences linguistiques ainsi que celles de plusieurs collègues, je me contenta alors de reproduire fidèlement ce passage/

Muncxia my knyhta binevelydeuh yiny ai meai, m'ámi vany jahen m'Yjydyn.
Ti cyhk ta my Sàna, ti Knyht Tájud ad tac Puinnayiq, jancác byn m'Ami, m'Yjydyn ypcunpany my lryen ta Sithis.
Ta my mysa ta binadá ti Jandiaiq ad ta my mysa ta lryuc ta m'Ami, em bnahtny my cuev ta cyhk ad my bieccyhla ta Sithis.
Tac álnedc tac Tájudc, em biecany cac luhhyeccyhlac, cac cuijahenc ad cy nica.
Ta cy sund, m'Yjydyn nahyîdny ad ylliaemmany ah mie Sithis, ahveh, m'yccesemydeuh cany lusbmàda.
Ymunc jeahtny ih huijam âka t'Uspnac, hudna Bàna ad hudna Sàna canuhd náihec, ad huic cac ahvyhdc nákhanuhd à mainc lôdác buin m'ádanhedá, my miha ad my danna ca kunkauhd ta cyhk, mac ynpnac ca vmadnenuhd, mac jejyhdc ca luinpanuhd cin main byccyka ad mac dasbc luhhyîdnuhd ma naduin ta Sithis.
Kmuena à Sithis, Kmuena à my Sàna, Dáhàpnac, Háyhd, huic d'esbmunuhc jeahc à Huic !
Sithis, Sithis, Sithis, Sithis, Sithis !

Fin de la première page.

(Le début du texte fut rendu impossible à lire par la détérioration du parchemin par les flammes vraisemblablement)
…sera reconnut d’entre tous, son âme sera plus noire que celles des Bourreaux et du Dévot, son amour aussi grand que sa cruauté et de ses mains coulera le sang des impurs et des frères et sœurs. Nul châtiment ne l’atteindra, nul mot n’atteindra son esprit, marqué par Sithis, il apportera l’âge d’Ombre tant attendu et par lui, l’Avatar naîtra, il sera de son sang et de sa chaire. Parfait reflet l’un de l’autre, nul ne pourra vivre sans l’autre, par lui, l’Avatar atteindra la transcendance, le Grand Crépuscule arrive.

(…la suite fut illisible, le parchemin étant déchiré sur toute la longueur et désagrégé par les flammes, seuls subsistaient d’étranges figures, des dessins aux allures sombres et maléfiques que je n’osa reproduire.)

Fin de la seconde page

Les signes ne tromperont pas la Mère, elle sentira la fin approcher, et par là, le renouveau pointer à l’horizon. Lorsque les Astres annonceront l’éternel Crépuscule, Il sera désigné et accomplira…

(tout un passage fut rendu illisible par la dégradation du parchemin à cause de son âge)

…devra se rendre dans le grand Sanctuaire de Sithis afin de procéder au rituel, là, les Cinq éléments seront nécessaires, un pour chaque essence, celle de la Mère et de ses cinq enfants, celle de l’Ami ( ? Note du conservateur : Ce terme revenant lors du passage écrit dans le langage inconnu, j’en déduis qu’il ne s’agit pas du mot français Ami mais d’une homonyme signifiante tout autre chose ?), celle du ? Fihdoioq ?, celle de ? l’Efedeh ? et enfin celle de Sithis.
Le moment venu, le grand Crépuscule viendra, Sithis viendra, sa gloire sera éternelle et le monde se pliera à sa volonté.

(Note du conservateur : La suite ne fut que mots incompréhensibles, le mot Sithis revenant très régulièrement, et sa portée religieuse étant évidente, j’en déduisis qu’il s’agissait de psaumes sans importances que je ne reporterai pas)

Fin de la troisième page

Le sang imbibera les sols, les cieux se déchireront et de leurs entrailles se rependront les minions de Sithis, tous se courberont sur son passage. Nul n’échappera à son juste courroux et le Néant régnera en maître, notre foi est juste, la mort est le seul cadeau accordé aux faibles.
Gloire à Sithis, Gloire au Néant, Gloire à la Mère, Gloire à l’Ami, Gloire à l’Efedeh.

L’Ordre sera mit en pièces, ses défenseurs seront dévorés et le Fihdoioq suppliera pour notre miséricorde, les Ombres régneront aux côtés de leur Maître.

(Note du conservateur : Après ce court passage, se trouvait un dessin affreux qui me glaça le sang, son souvenir me hante, c’est pourquoi je crains à le reproduire, je ne peux que le décrire avec dégout. Il représentait une tête de mort, aux orbites vides, arborant sur son front une main aux doigts écartés d’où semblait émaner une sombre lueur. En dessous, se trouvait une femme tenant contre son sein un nouveau né, brandissant un poignard face à quatre jeunes enfants semblant implorer grâce. Cette simple vision me glaça d’effroi, malgré sa banalité pour un simple lecteur, je vous prie de me croire lorsque je vous confie que ce que j’ai senti en ces écrit, c’est le mal.)

Fin de la quatrième page

L'écriture gras et italique rend le déchiffrage vraiment chaotique,quel réalisme guerrier

Un petit prélude concernant le futur de l'Ordre ? MrGreen

*chaos* a écrit:: L'écriture gras et italique rend le déchiffrage vraiment chaotique,quel réalisme

lol, le soucis du détail. nice

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